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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 19:18

 

Des véhicules volés retrouvés en vente dans les marchés d’occasion

Un rendez-vous à ne pas rater pour plusieurs makassines ou bisnessas de l’Est dans le marché régional des voitures d’occasion qui est revenu à la vie ces derniers temps ; des milliers d’Algériens se sont, en effet, rabattus sur les véhicules plus au moins neufs.

Une aubaine qui se présente pour faire de belles affaires pour les nombreux bisnessas de la région de l’Est où plusieurs centaines de véhicules changent de main chaque semaine dans les grands marchés d’occasion. Or, cet espace à ciel ouvert de vente d’automobiles connaît actuellement une remarquable flambée des prix qui se base particulièrement sur l’aspect du produit proposé selon la marque, le modèle et l’année surtout de la mise en circulation ainsi que son état actuel. Plusieurs acheteurs trouvent que les offres ne sont plus clémentes dans ces lieux de vente d’automobiles mais qui reste tout de même un marché très florissant pour les biznessman algériens. Ces derniers jours les souks hebdomadaires des véhicules à l’Est reviennent à la vie avec de bonnes affaires parfois même si l’arnaque n’est jamais loin disent certains acheteurs. Ici à Annaba, les vendeurs proposent des voitures en bonne état bien entretenues mais à des prix plus ou moins élevés. Les véhicules de marques telles qu’Audi, BMW et Mercedes restent malgré l’âge bien cher, la Mercedes 250 coûte 340 millions de centimes. Atos de moins d’une année est passée à 750 000 DA, les petites berlines oscillent entre 950 000 DA et 100 000 DA. La Clio classique pour sa part s’est vendue à des prix variant entre 900 000 DA et 950 000 DA. Les grosses cylindrées quant à elles sont presque intouchables sauf pour la catégorie de certains trafiquants de drogue et les barrons de produits ferreux qui sans négocier les prix achètent à coups de centaines de millions allant à un seuil de prés de 400 millions DA payés cash avancent quelques habitués des lieux. Or, les acheteurs ne manquent absolument pas en dépit des prix affichés et jugés excessifs par quelques courtiers questionnés à ce sujet. Il faut dire que les marques Peugeot et Renault sont les plus prisées par les algériens. Cette dernière hausse des prix de vente de voitures tourne autour d’un taux de 25% par rapport aux dernières années écoulées et cette flambée qui notamment maintient une courbe ascendante depuis un certain temps déjà est loin de voir une baisse dans les prochains jours. Les Algériens qui préféraient il y a à peine quelques jours acheter du neuf devront désormais revoir leurs ambitions et se contenter d’un véhicule d’occasion en attendant des jours plus meilleurs. Les acheteurs ne manquent pas ces dernières semaines en dépit des prix affichés jugés excessifs même par les courtiers. Les voitures de petites cylindrées à l’instar de la Saxo de Citroën ou la Clio de Renault sont les plus touchées par cette hausse. Une Saxo, année 2002, est proposé à… 61 millions de centimes, un prix fort pour une petite cylindrée. Ce sont des voitures sûres qui se vendent très bien sur le marché. En fait, le marché des voitures d’occasion en Algérie a repris des couleurs depuis juillet 2009, après l’instauration de la loi de finances complémentaire (LFC 2009), qui avait donné un coup d’arrêt au crédit automobile. De nombreuses familles trouvent que c’est difficile de nos jours d’acquérir un véhicule compte tenu de la crise et de la cherté de la vie qui touche des milliers de foyers algériens. Soit 63 674 voitures avaient été importées au premier semestre 2010 par 36 concessionnaires nationaux contre 68 303 véhicules pour la même période en 2009. Soit du 1er janvier au 30 septembre 2011, l’Algérie avait emporté 300 000 véhicules pour un montant de plus de 261,83 milliards de DA contre 242 000 voitures pour 228,2 milliards de DA en 2010. Les achats de véhicules neufs ont reculé de 30% par rapport aux deux dernières années précédentes, une situation qui avait permis aux bisnessas et revendeurs de voitures d’occasion de se gonfler encore plus les poches. Selon les dernières statistiques, les ventes des concessionnaires avoisineraient les 155 000 unités vendues. Ce taux ne concerne que la période allant de janvier à juin 2011 et ne touche que le produit livré au client. Renault Algérie est en tête et maintient sa position de leader sur le marché de l’automobile avec 44 786 voitures vendues. Hyundai Motor Algérie, expérience oblige, arrive en seconde position avec 22 678 ventes, soit une croissance de 57%. La marque au Lion, en l’occurrence Peugeot Algérie, a enregistré 18 831 ventes, soit le meilleur taux de croissance de 73%. Le japonais Toyota, quant à lui, a vendu14 248 unités, soit une croissance de 11%, la petite citadine Atos 12 037 ventes alors que Chevrolet, avec 11 332 ventes, arrive en cinquième position. L’Algérie possède près de 4 millions de véhicules soit un parc automobile le plus important d’Afrique qui comprend selon des sources sécuritaires 40 000 Chevrolet , Hyundai, Renault et Peugeot qui avaient été volées sont recherchées par la police. Les vols avaient été accomplis dans les régions de l’Est et en grande partie dans le Centre, a-t-on précisé. Dans cette option il est à noter que les véhicules volés sont aussitôt maquillés avec des falsifications des numéros de châssis pour ensuite être vendus dans des marchés d’occasion puis remis en circulation par contre la plupart est écoulée en pièces détachées après avoir était désossées par des spécialistes en la matière, indique-t-on . A ce sujet il est impératif de rappeler que il y a deux années déjà que la brigade de la gendarmerie nationale de la wilaya d’El-Tarf avait réussi un beau coup de filet en neutralisant un important réseau de trafiquants de documents pour véhicules. C’étaient en effet les éléments de la gendarmerie de Ben-M’hidi qui avaient tendu une sourcière à l’un des membres du réseau qui conduisait une voiture volée de marque 307 avec un faux permis de conduire et une fausse carte grise sur la RN44 reliant Annaba à Ben-M’hidi, a-t-on informé de sources sécuritaires. Deux personnes étaient impliquées dans ce trafic de voitures en l’occurrence un certain Farid A. originaire de Dréan et son acolyte A. Samir résident à Batna ayant tous les deux des antécédents judiciaires. Après l’interrogatoire d’usage les deux malfrats avaient dénoncé la suite du réseau de faussaires notamment R. S. résident à Dréan qui était chargé de dissimuler les véhicules volés dans la région d’Aïn Alam. Arrêté à son tour, le mis en cause passe aux aveux pour donner le nom de A. L. son complice domicilié à Barika région de Batna qui était le principal falsificateur de documents pour les voitures volées. Tout porte à croire que le réseau était constitué de professionnels dans ce créneau activant depuis quelques années, ajoute-t-on. La gendarmerie avait récupéré lors des investigations entreprises quatre véhicules, des permis de conduire et des cartes grises tous falsifiés. Une Peugeot 307, une Renault Clio classique, une Renault 19 avaient été retrouvées par les services de sécurité à Dréan relevant du chef-lieu de la wilaya d’El-Tarf, ces véhicules étaient prêts à être acheminés vers Batna. Les quatre présumés auteurs avaient été jugés au parquet de Dréan pour ensuite être emprisonnés.  

Oki Faouzi
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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 19:54

 

La police face au crime

LES DERNIÈRES ACTIVITÉS POLICIÈRES CONTRE LA LUTTE INCESSANTE DE LA CRIMINALITÉ SOUS TOUTES SES FORMES, ENREGISTRÉES PAR LA SÛRETÉ DE LA WILAYA D’ANNABA FONT ÉTAT DE 2 234 OPÉRATIONS FAITES PAR LA POLICE JUDICIAIRE DE CETTE STRUCTURE SÉCURITAIRE QUI ONT NOTAMMENT ABOUTI À L’ARRESTATION DE 90 PERSONNES RECHERCHÉES ET L’INTERPELLATION DE 173 AUTRES INDIVIDUS POUR DIFFÉRENTS CHEFS D’INCULPATION, À SAVOIR 68 CAS POUR DÉTENTION D’ARMES BLANCHES, 52 CAS POUR VENTE ET CONSOMMATION DE PSYCHOTROPES ET 53 CAS POUR DIVERS DÉLITS COMME LES VOLS DE TOUT GENRE. 

A-t-on appris hier auprès de la cellule de communication de la police. Soit 117 personnes ont été présentées à la justice et placées sous mandat de dépôt par le parquet. Les services de la police générale et de la réglementation ont par ailleurs, effectué 1 246 interventions de contrôle de professions réglementées qui se sont soldées par 44 cas de propositions de fermetures alors que les services de la sécurité publique ont exécuté 1 090 opérations de maintien d’ordre dont 731 cas de retrait de permis de conduire, a-t-on indiqué de même source. De son côté, le chef de la sûreté de la wilaya, Boufelagua a révélé lors de la visite du premier ministre, Sellal que la ville d’Annaba occupe la 5e position après Sétif, Constantine, Batna et Tébessa en matière de crime organisé, soit prés de 89% des affaires qui ont été résolues suivant un plan sécuritaire mis en œuvre durant les deux dernières années. Il faut savoir à cet effet que les affaires criminelles traitées contre les biens et les personnes font état de 5 659 cas résolus dont 415 affaires liées aux vols et 47 affaires d’associations de malfaiteurs enregistrées en 2012 contre 28 affaires similaires pour 2011. Les éléments de la police de l’urbanisme ont procédé durant l’année 2012, aux démolitions de 163 charrettes illicites et 11 kiosques, soit 76 cas de marchands informels ont eu des dossiers en justice. Aussi 217 affaires de démolitions concernant des constructions illicites ont été comptabilisées par ses mêmes services. Sur le plan des accidents corporel, il a été enregistré 480 accidents de la circulation en 2012 qui avaient provoqué la mort de 38 personnes et occasionné des blessures à 603 autres. Un nombre de 29 514 véhicules en été contrôlés en 2012 contre 28 301 voitures en 2011 pour des retraits de permis de conduire de l’ordre de 5 372 cas contre 6 012 cas en 2011, indique-t-on. Les contraventions routières ont diminué en 2012 avec un nombre de 2 351 cas contre 4 008 cas en 2011. La Sûreté urbaine du chef-lieu de la commune d’El Bouni a enregistré plusieurs plaintes de citoyens, victimes des délits d’un récidiviste notoire âgé de 19 ans qui était recherché pour plusieurs affaires criminelles dont 3 affaires de vols par effraction, vol de véhicule et agressions, ayant en outre 2 mandats d’amener. Celui-ci a été arrêté le 6 février 2013 après juste son dernier forfait commis sur un habitant de la cité de Boussedra à El Bouni et il a été tout récemment présenté à la justice qui l’a vite écroué. Rappelons à ce thème, qu’une course poursuite avait été engagée au début de décembre 2012 au niveau de la cité plaine-Ouest dans la nuit par la police pour neutraliser deux suspects appartenant à un réseau de vol de véhicule. Les deux éléments notamment, un chef de file et son complice, originaires des villes d’Annaba et Guelma dont l’identité n’a pas été révélée étaient à bord d’une voiture volée de marque Renault Clio qu’ils avaient abandonné après que les policiers aient tiré des coups de feu dans leur direction. Les deux malfaiteurs furent arrêtés aussitôt pour être conduits à la centrale de la police. A ce titre, il est impératif de signaler que durant l’année 2012, il a été enregistré beaucoup de vols de voitures, un phénomène qui commence à rendre la vie dure aux services de sécurités provoquant une réelle escalade de vols en question. Un second vaste réseau très organisé et structuré activant à travers plusieurs régions de l’Est du pays qui avait été démantelé aussi par les services de police de la PJ, soit trois groupes de trafiquants de voitures composés de 13 personnes furent épinglés. un premier groupe de trois malfaiteurs furent neutralisés en premier lieu, le trio de voleurs originaires des localités de Skikda, Seroual, Chabia était capturé en possession de plusieurs plaques d’immatriculation fausses utilisées pour le trafic de véhicule, révèlent des sources policières. D’après l’enquête préliminaire, les malfaiteurs agissaient en groupe en préméditant leurs forfaits par des étapes avant de voler leurs victimes. ils ciblaient les voitures neuves de marques Chevrolet, Renault Symbol, Atos et Accent. Ayant des complices électriciens et mécaniciens autos, ces derniers obtenaient vite des doubles de clés des véhicules ciblés puis ils utilisaient des documents de circulation de voitures accidentées, informe-t-on. Le deuxième groupe de cet important réseau de voleurs était composé de sept membres originaires d’Annaba, Aïn M’lila et Batna. Ils activaient entre Barika et Batna. Le dernier gang de voleurs opérait à partir de la wilaya de Tébessa, ils étaient arrêtés à bord de trois voitures volées en Tunisie et en France notamment, une 406, Ford et une BMW, indique-t-on. les enquêteurs soulignent que les voleurs passent dans la plus part des cas des cités de Sidi Achour ou de la Plaine-Ouest pour transiter par la zone de Boukhadra et sortir d’El Bouni, empruntant la route vers Constantine. Une fois à bord d’un véhicule volé, les malfrats utilisent toujours, un éclaireur qui leur indique le chemin libre sans barrage, celui-ci dans une voiture les précèdent de quelques kilomètres pour leur ouvrir la voie. Notons que depuis le début de l’année 2012 pas moins de 18 véhicules avaient été volés dans la wilaya d’Annaba, soit un rythme de deux voitures volées par jour. Seulement neufs automobiles n’ont pas été retrouvés probablement, ils ont été vendus désossés dans la casse. cette bande opérait dans plusieurs villes de l’Est à savoir Guelma, Souk Ahras, Annaba, El Taref, Oum bouaghi et Batna. Les trafiquants obtenaient des noms de personnes décédées pour réaliser des faux documents, des récépissés de cartes grises. Les bandits avaient été traduits devant le Procureur de la république du parquet d’Annaba qui les avait placés en détention préventive. Dans le même chapitre, il est important de signaler que dans la localité de Sidi Amar, les policiers ont réussi à mettre hors d’état de nuire de 9 cambrioleurs d’appartements âgés entre 18 et 41 ans suite à plusieurs plaintes des victimes, les malfaiteurs ont usé par effraction dans la vingtaine de vols commis. Trois personnes d’entre eux furent écroués par le magistrat instructeur prés du tribunal d’El Hadjar, les autres comparaîtront en citation directe.

OKI FAOUZI
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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 23:36

 

 

L’OPGI perd le contrôle de la gestion du parc immobilier

A ANNABA COMME D’AILLEURS DANS D’AUTRES VILLES DU PAYS, L’OFFICE DE PROMOTION ET DE GESTION IMMOBILIÈRE (OPGI) ACCUSE UNE INCIDENCE FINANCIÈRE SANS PRÉCÉDENT EN MATIÈRE DE LOYERS IMPAYÉS PAR DES MILLIERS D’HABITANTS DU CHEF-LIEU DE LA WILAYA EN QUESTION.

Des indicateurs de gestion de l’Office révèlent que 50% des locataires sont à jour de leurs loyers vis-à-vis de l’administration, 50% autres cas par contre sont en situation irrégulière. Du coup, les dernières statistiques arrêtées au mois de décembre 2011 indiquent un manque à gagner grandiose sur la situation locative du patrimoine de près de 80 milliards de centimes. Ces chiffres, révèle-t-on, concernent plus particulièrement les logements à caractère social et conventionné. L’OPGI d’Annaba détient à son actif 59 765 logements locatifs dont près de 50 000 unités à usage d’habitation. En outre, elle détient également 4 000 locaux à caractère commercial. Dans le cadre de la loi sur la cession des biens de l’Etat, l’office avait cédé plus de 19 713 unités et compte livrer un quota de 1 960 logements durant la fin de ce mois courant. Le parc immobilier de cette institution s’élève donc à près de 60 000 logements. Le non-payement des loyers se traduit par de nombreux facteurs, signale-t-on. De prime abord, la paupérisation qui a ébranlé des pans entiers de la société, la fermeture des entreprises publiques avec son lot de milliers de travailleurs mis en chômage. A cette conjoncture, se sont ajoutés la chute du pouvoir d’achat et l’augmentation des loyers dont la révision remonte à janvier 1998 ciblant le prix de la hausse par mètre carré. Outre le parc des logements sociaux qui est en train de s’effriter et de se dégrader à cause de la problématique immense des étanchéités traditionnelles pour laquelle, des milliers de locataires ont décidé de ne plus payer leurs loyers jusqu’à réparation des infiltrations des eaux pluviales pour obliger cette institution à procéder à des travaux d'étanchéité. Soit souligne-t-on, 123 blocs sont déjà programmés à partir du mois d’avril prochain pour une grande opération de réparation des infiltrations et des restaurations touchant ainsi les zones d’Annaba-centre et ses communes limitrophes à savoir El Hadjar, Sidi Amar, El Bouni et Berrahal. Tous ces travaux seront supportés par les revenus provenant de la taxe d’habitation de 2011. En effet, le loyer a sensiblement augmenté passant à titre d’exemple de 800 DA à 2 500 DA. Selon le responsable des statistiques de l’office, le décret ministériel 98-42 relatif aux modalités d’attribution du logement social avait privilégié en quelque sorte davantage les demandeurs sans revenu apparent, plus particulièrement les sans profession. Cette situation est inévitablement l’une des causes principales des loyers impayés à laquelle, l’office fait face. Dans ce contexte, plusieurs contraintes ont été signalées au niveau de l’POGI lors des dernières attributions dans la wilaya d’Annaba. En fait, les bénéficiaires ont protesté contre le montant de la caution fixé à 15 000 DA par pièce habitable et d’après le type de logement attribué. Une caution qu’ils ont d’ailleurs estimée d’abusive et c’est pour cette raison qu’ils se sont mis d’accord pour ne pas la régler. Autant de difficultés rencontrées dans la gestion du patrimoine immobilier. Nos informateurs ajoutent celle de la classification typologique. En fait, ils sont nombreux, ceux aussi, qui avaient refusé des logements types F2 et dans l’embarras absolu, l’office a été obligée de procéder à un lancement de projet de construction de type F3-F4 dans des sites comme ceux de Boukhadra, Chaiba, Aïn Berda et Pont blanc à Annaba. Malversations immobilières et transactions illégales dans le vieux bâti Une situation désastreuse en matière de restauration des vieilles bâtisses datant de l’époque coloniale pour lesquelles, une enveloppe budgétaire, estimée à plus de sept milliards de centimes avait été octroyée dans le cadre de la relance économique étant prévu au sein du programme d’action de l’office communal de restauration et de l’aménagement du vieux bâti et quartiers de l’ancienne ville d’Annaba, a-t-on appris auprès des services du CTC du chef-lieu de wilaya. Selon nos sources, il s’agit de réaliser plusieurs travaux de viabilisation pour la vieille-ville et surtout restaurer le vieux bâti, précise-t-on. A en croire nos informateurs, les habitations menaçant ruine qui existent actuellement à la places d’armes ou à El M’Haffer devraient normalement être évacuées dans l’immédiat mais elles sont incroyablement toujours habitées par des familles sinon par une certaine catégorie de SDF. Dans ce contexte, il a été répertorié d’ores et déjà près d’une centaine de constructions à démolir. De toute évidence après de minutieuses consultations effectuées par les services du Contrôle technique de construction (CTC), c’est un réel danger futur qui se présente à ces nombreuses personnes qui vivent encore dans ces deux régions de la ville. Il est à souligner que le champ d’intervention de l’Ocrava s’étend sur plusieurs secteurs anciens de la ville d’Annaba à savoir la cité M’haffer, la cité Seybouse, Sidi Brahim, la cité choumarelle 1 et 2, tranches d’Oued D’heb avec quatorze vieux quartiers notamment Belaid Belkacem, Didouche Mourad, explique-t-on. A ce thème, il est à relever que presque 78% des vieilles bâtisses situées au lieudit la place d’armes sont précisément des propriétés privées. Or, l’OCRAVA voit mal de quelle manière l’investissement d’un nouveau projet puisse se concrétiser sur des assiettes foncières appartenant exclusivement à des propriétés, a-t-on indiqué. A en croire certaines sources plausibles, plusieurs, voire des dizaines de vieilles maisons avaient été rachetées à tour de bras pour être ensuite revendues à des prix prohibitifs. Il s’agit particulièrement d’un trafic immobilier rentable et très juteux pour des spéculateurs sans foi ni loi et qui ont vraisemblablement fait fortune dans ce créneau. Selon certains renseignements, il y aurait ainsi dans ce trafic des bâtisses irrécupérables, semble-t-il et des transactions totalement illégales qui se font majoritairement en infraction des règles de l’urbanisme. L’on signale à ce sujet, diverses infractions recensées par cet organisme, soit du côté des propriétaires, soit de celui de l’OPGI faisant état d’une centaine de travaux illicites et non conformes à la loi. A titre illustratif, un aménagement intérieur d’un local commercial, une occupation d’un passage public, une transformation d’une terrasse en logement ou en bâtisse, construction illicite dans un terrain de l’Etat. Ces nombreux délits sont tous commis essentiellement dans la cité d’El M’haffer, la place d’armes «vieille ville», la cité d’El Fakharine, la région de Belaïd Belkacem et aussi plusieurs autres secteurs relevant de la wilaya, a-t-on constaté de visu. Effectivement, la vente de bâtisses irrécupérables prend vraisemblablement des proportions alarmantes et cible de toute évidence les cités susmentionnées. Or, le coût d’après nos informateurs d’une habitation, dit-on, démolie est d’environ de 30 millions de centimes et selon sa restauration, elle sera revendue à un prix trente-cinq fois supérieur soit près de 600 millions de centimes, dénonce-t-on encore. Telle est une situation critique et c’est une affaire complexe car elle concerne près de 1,8 million de bâtisses construites à différentes périodes avant l’indépendance du pays qui présentent des signes inquiétants de vieillissement. Au début des années 1980, le gouvernement avait engagé un programme de réhabilitation du vieux bâti de sept grandes agglomérations (Annaba, Skikda, Constantine, Blida, Oran et Sidi Bel-Abbès) où le vieillissement du tissu urbain se fait préoccupant. L’inspecteur général de l’urbanisme auprès du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Makhlouf Naït-Saâda avait avancé le chiffre de 2 millions d’habitations vétustes parmi les 7 millions d’habitations que compte le parc urbain national. Ce vieux bâti date d’avant 1962 alors que 5 millions de logements ont été construits après l’indépendance. Rappelant que la ville d’Alger compte, à elle seule, 35 000 habitations précaires parmi les 560 000 recensées en 2007. Ces habitations précaires englobent, a-t-il précisé, des bidonvilles et des habitations, précise-t-on. Enfin, il faut noter que les services d’inspection de la wilaya doivent absolument ouvrir une enquête approfondie sur cette malversation sur le vieux bâti et arrêter tout contrevenant.

OKI FAOUZI
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 23:43

 

Assainissement du secteur commercial

L’ASSAINISSEMENT DU SECTEUR COMMERCIAL N’A PAS EU UN MOMENT DE RECUL MALGRÉ LA SITUATION DIFFICILE QUI S’IMPOSE FACE AU RÉSEAU D’ENQUÊTE ÉCONOMIQUE ET DE LA RÉPRESSION DES FRAUDES. 

Or, la situation ne semble malheureusement pas donner des signes d’amélioration compte tenu de plus en plus de tonnes de marchandises saisies pour des infractions à plusieurs milliards de centimes, enregistrées durant les derniers mois passés. A Annaba, tout comme les autres villes, de nombreuses infractions sont relevées au niveau du commerce toutes activités confondues, allant des produits de large consommation jusqu’aux secteurs agro-alimentaire et industriel. Selon des informations concordantes, l’Ireerf direction régionale du commerce ayant un champ d’intervention qui s’étend sur les wilayas limitrophes à savoir, Tébessa, Guelma, Annaba, Skikda, Souk Ahras, Oum El Bouaghi, Khenchela et El Taref, possède un nombre d’agents versés dans le contrôle des prix et des pratiques commerciales évalué à 48 brigades qui opèrent dans plusieurs régions de l’Est du pays, indique-t-on. Durant les douze mois derniers de l’année 2011, le bilan de la direction du commerce de la wilaya d’Annaba fait état de 21 987 interventions inopinées au niveau du commerce dans toutes activités confondues. A titre d’exemple, restaurants, cafétérias, fast foods, hôtels, locaux de commerces notamment des alimentations générales, boucheries qui, notamment se sont soldées par de nombreuses infractions au code de commerce ayant conduit à 2 607 PV dressés contre les contrevenants pour diverses fautes comme, souligne-t-on, le défaut de factures, de registre de commerce, d’affichage des prix, opposition au contrôle etc. Dans ce contexte, l’on révèle que les mêmes services font état de 329 fermetures d’établissements enregistrées pendant cette période. A l’issue de ces opérations, la DCP fait état d’une centaine de poursuites judiciaires engagées, nous fait-on savoir. Pour défaut de présentation de factures, cette infraction représente un taux de 65% pour le chef-lieu de la wilaya, 11% Berrahal, 9% El Bouni, 6% El Hadjar et 8% pour Aïn Berda et El Chourfa. En ce qui concerne les brigades de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes, il a été enregistré 14 226 interventions pour 989 PV qui ont été dressés pour 233 propositions de fermetures. Les causes retenues et les infractions relevées se caractérisent pour ces secteurs par le défaut des mesures d’hygiène, produits non-conformes à l’étiquetage et autres. Concernant en outre les pratiques commerciales 7 761 interventions qui se sont soldées par 6 618 dossiers soumis aux tribunaux pour des poursuites judiciaires avec une fermeture de 196 locales qui ont ciblé des commerçants récidivistes. A ce titre, il faut signaler aussi que d’autres opérations plus modérées ont été lancées sur ce qui a trait aux produits introduits illégalement de l’étranger plus particulièrement les denrées alimentaires, pâtes, biscuits, concentrés de tomate etc. Les services de la DCP ont saisi 52 tonnes agro-alimentaires et industrielles pour un montant de 530 millions de centimes, parmi ces saisies, certains produits sont destinés au centre des vieillards et orphelins. Le montant estimé des défauts de facturations est de 131 milliards de centimes en 2011, nous a indiqué Harat Abdhalim, chef de service de la direction du commerce à Annaba. Le bilan de l’année 2012, les services de la direction du commerce d’Annaba ont exécuté 20 659 interventions qui ont conduit à 1 276 PV dressés contre les contrevenants pour 150 fermetures d’établissements enregistrées pendant cette période. Le contrôle des prix fait état de 15 282 interventions pour 1 728 PV dressés et 221 fermetures de locaux de commerces, soit au global, le nombre d’opérations entre le contrôle de la qualité et prix effectuées a été de 35 941 par les différentes brigades, 3 004 PV et 361 fermetures contre 329 fermetures exécutées. Sur le plan du commerce informel, il a été enregistré 2 611 interventions dans le milieu de la vente sur les trottoirs pour 154 procès-verbaux. Le montant des fausses factures visant les pratiques commerciales, a été évalué à 1 million 963 807,20 DA, le montant des gains illicites a été estimé à 132 337 488 DA alors que le chiffre des saisies pour 2012 a été de l’ordre de 2 millions 370 491 DA, indique-t-on. Soit 475 prélèvements effectués annuellement, 1 203 dossiers de commerçants ont été comptabilisés au niveaux du contentieux des services de la DCP d’Annaba et 1 194 cas qui étaient soumis aux tribunaux pour leur mauvaise activité. Intoxication alimentaire en croissance Par ailleurs, sur 379 cas de prélèvements micro biologiques sur divers produits de large consommation de production locale à savoir viandes hachées, merguez, volailles, produits laitiers, il a été relevé certaines bactéries enzymatiques et phospholipases. Il est certain que ces produits douteux sont impropres d’emblée à la consommation et seront déduits, aussi 116 échantillons non-conforme présentent des germes. Le nombre d’intoxications alimentaires en Algérie devient de plus en plus inquiétant. Selon les chiffres officiels, 3 000 à 5 000 cas sont enregistrés annuellement. Si les intoxications collectives sont mises sur le dos des citoyens qui ne respectent pas les règles d’hygiène durant les fêtes, il n’en demeure pas moins que l’intoxication alimentaire est causée par les infractions aux règles d’hygiène et de santé publiques, commises par les commerçants légaux et informels. La négligence qui met en danger la santé, voire la vie, des consommateurs. Autour des cités universitaires, les gargotes, les restaurants, les pizzerias et les cafétérias poussent comme des champignons, plutôt vénéneux et inconscients du mal qu’ils font. Les restaurateurs, les marchands de denrées alimentaires ne se soucient guère des règles d’hygiène indispensables pour protéger la santé du consommateur, ce qui compte surtout pour eux, c’est de gagner de l’argent rien que de l’argent. Le bureau d’hygiène d’Annaba qui est sur le pied de guerre a insisté sur la nécessité de multiplier les inspections pour lutter contre la fraude et prévenir les citoyens au maximum des maladies provoquées par les intoxications alimentaires soit, indique-t-on plus de 400 inspections pour les établissements à caractère alimentaire et d’origine animale au niveau des cinq secteurs du littoral qui ont été réalisées durant presque chaque mois et 200 mises en demeure ont été aussi réservées, 150 cas à suivre et cinq fermetures exécutées. Par ailleurs, 700 produits alimentaires périmés ont été saisis par les agents du BCH suivis de 65 PV de destruction. Le citoyen oublie en général de lire la date d’expiration du produit. Heureusement que le rôle du BCH constitue dans la sensibilisation et l’éducation du commerçant pour lui permettre de corriger ses infractions avant de procéder à la pénalité qui est la fermeture, souligne la directrice du BCH. En ce qui concerne la DCP, celle-ci révèle que durant l’année 2012, il a été dénombré 15 cas d’intoxications alimentaires contre 39 cas en 2011. La wilaya d’El Taref pour sa part, a effectué pour la même année, 2012 interventions qui ont permis de relever 2 434 infractions dans la qualité des produits et la répression des fraudes pour, faut-il le dire, 2 112 procès-verbaux établis. Soit 43,6 tonnes de produits hors normes pour un montant de 4 690 457 DA ont été saisies par ses services, nous fait-on savoir.

OKI FAOUZI
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 23:42

 

 

L’auteur du trafic de plomb en fuite

LES DÉCHETS INDUSTRIELS OU DOMESTIQUES SOLIDES OU LIQUIDES (FERRAILLE, PLASTIQUE, PAPIER, VERRE, BATTERIES ET AUTRES) SONT RÉCUPÉRÉS ET REVENDUS AUX ENTREPRISES DE RECYCLAGE COMME MATIÈRE PREMIÈRE.

Ces déchets passent par différentes étapes de transformation pour que soient extraites les matières réutilisables qui seront revendues sur le marché national ou exportées. Le plomb est un métal lourd toxique contenant du sulfure de zinc et de cuivre et se trouve sous plusieurs  formes comme les oxydes de plomb qui sont utilisés dans la fabrication de batteries et dans l’industrie de la céramique et du verre et comme peinture rouge pour les antirouilles. Le plomb est une matière très dangereuse. L’intoxication  par le plomb chez l’enfant provoque un affaiblissement des capacités mentales avec le temps, il pénètre dans le placenta pour arriver au fœtus chez la femme enceinte et cause un avortement. Or, le corps humain ne peut se débarrasser que de 5% de la quantité de plomb ingérée et les 95 % restants se déposent sur les os et dans le sang provoquant l’anémie. Cette matière s’accumule généralement sur les os et peut engendrer des intoxications sévères comme la perte de l’appétit, un retard mental, l’hypertension artérielle, une insuffisance rénal et l’anémie. Le sol est le premier lieu où est stocké le plomb avec ses différentes formes venant des rejets des navires et des pluies. Les écologistes ont trouvé des quantités considérables de plomb dans le pôle Nord venant de l’air pollué des pays du nord de d’Europe et des Etats-Unis. Il faut souligner que les agents de la circulation routière sont les plus touchés par la pollution du plomb puisqu’ils respirent des doses importantes de plomb venant des rejets gazeux des véhicules. Or, la pollution par le plomb comme dans la zone d’El Bouni à Annaba fait un ravage parmi la population qui habitent dans la zones industrielle de l’Allaligh, réellement néfaste pour les enfants qui sont atteints d’une mauvaise croissance soit 27% à cause de l’accumulation du plomb dans le sol, l’eau et l’air. La combustion de l’essence des voitures produit un gaz contenant du plomb qui constitue 70 % de l’air. Le processus d’élimination du plomb dans l’essence et l’utilisation de l’essence sans plomb sont vraiment coûteux et nécessitant de gros efforts pour protéger l’environnement . Il faudra donc trouver des matières pouvant remplacer le plomb et augmenter la capacité des moteurs pour une combustion d’essence sans bruit. Dans cette optique il y a lieu de signaler que les services des Douanes algériennes de la wilaya de Annaba ont saisi il y a plus d’une année de cela au niveau du port de la ville des conteneurs contenant des lingots de plomb dessinés à l’Europe et Israël, nous ont indiqué les enquêteurs chargés du dossier. Trente et un conteneurs ont été saisis après des analyses effectuées sur des échantillons prélevés de la marchandise prête à quitte le port de Annaba. Les résultats ne correspondaient nullement aux pièces déclarées par le propriétaire, un Libanais qui possédait d’après certaines sources deux usines de recyclage de batteries, l’une dans la zone d’El Bouni et l’autre au Maroc. L’indélicat investisseur avait déclaré le tiers de la valeur réelle du produit par rapport aux prix fixés sur le marché boursier. Ses proches collaborateurs avaient payé ainsi la différence en devises fortes sur un compte à l’étranger après que sa marchandise soit réceptionnée, a-t-on révélé. Devant cette situation, le fabricant avait avancé des arguments peu rassurant, à savoir que les valeurs déclarées étaient fictives et que son entreprise était sous contrat de livraison avec des partenaires étrangers pour des prix fixés à l’avance. Les brigades de la sous-direction du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes avaient démontré une fraude flagrante et un transfert illicite de devises ayant conduit à une ouverture d’enquête des services concernés. Deux comptes bancaires de la SARL avaient été donc bloqués et une amende de 150 millions de dollars fut infligée à l’exportateur libanais, indique-t-on. Un mois après cette affaire le propriétaire de l’entreprise SAS de recyclage de batteries, Mohamed El Obeiry, a continué à travailler dans le noir avant de s’enfuir à l’étranger, précisément vers la Turquie , le pays où il se cache actuellement.  

OKI FAOUZI
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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 22:06

 

Risque élevé d’inondations

LES ÉLÉMENTS DE LA PROTECTION CIVILE ONT DANS LEUR MISSION, MULTIPLIÉ CES DERNIÈRES 48 HEURES LEURS INTERVENTIONS AFIN D’APPORTER AIDES ET ASSISTANTES AUX PERSONNES EN DANGER ET SURTOUT SAUVER DES VIES HUMAINES. 

Selon nos informations, en une journée seulement, les sapeurs pompiers ont procédé à une dizaine d’opérations de sauvetage pour des citoyens qui se sont retrouvés dans des conditions dangereuses durant les dernières rudes averses en cette période d’hiver. Triste spectacle que celui qui est offert suite aux dernières pluies torrentielles qui se sont abattues, hier le 4 janvier 2013, sur la wilaya et ses environs ayant provoqué d’importants dégâts matériels surtout dans les vieilles cités populaires et dans quelques quartiers de la ville en question. Une seule journée de chute de pluies a suffi à l’eau à submerger presque tous les trottoirs de nombreuses cités pendant le déluge causé par une nuit et plus de pluies ininterrompues. Le lendemain, les rues de plusieurs quartiers étaient boueuses et jonchées de cailloux et de divers détritus rapportés par les eaux, a-t-on constaté. La défaillance des regards et l’état des réseaux d’assainissement ont permis aux avaloirs de se boucher facilement ainsi qu’autres égouts du centre-ville qui n’ont pas été débouchés ni nettoyés depuis belle lurette, semble-t-il. Ces pluies ont par ailleurs provoqué des inondations de terres agricoles, et paralysé beaucoup de fellahs dans la région avec d’importantes quantités d’eau pluviale qui se sont accumulées dans les champs sur quelques centimètres de hauteur. Beaucoup de pauvres familles occupant des habitations précaires et isolées vivent encore dans une constante peur durant l’hiver. Les sapeurs-pompiers pistent les catastrophes En sept jours, les éléments de la protection civile du chef-lieu de la wilaya de Guelma de leur côté, ont procédé à une centaine d’interventions. Or, ces interventions ont été opérées par trois unités qui activent en étroite collaboration, soit prés 100 sorties recensées en quelques jours seulement par les éléments de l’unité principale de la wilaya. Ceux des localités de Oued Zenati et Bouchegouf ont effectué une trentaine d’interventions à travers de nombreuses communes, annonce-t-on. A en croire nos informations, la majorité des opérations accomplies étaient des secours portés aux victimes des accidents de la circulation routière, survenus sur des principaux tronçons routiers 16, 21, 80 ayant fait plusieurs blessés. La Protection civile avait mobilisé d’importants moyens humains et matériels en vue de venir en aide aux populations, sinon de prévenir d’éventuels dangers. Ce corps avait mis en action ses hélicoptères des appareils qui ont été utilisés à travers plusieurs wilayas. La Protection civile assure la couverture de plus de 70% du territoire national. Elle a eu à intervenir notamment lors d’inondations ou de malaises causés par le monoxyde de carbone (CO) qui sévit pernicieusement à la faveur de cette sensible baisse du mercure. Elle a par ailleurs, porté secours à des familles en difficulté et à des automobilistes piégés par le mauvais temps. Les Algériens sont lourdement pénalisés par ces intempéries qui pourtant, font le bonheur de certains mais notre pays manque des moyens élémentaires pour remédier aux coupures survenues sur le réseau routier. Plusieurs localités, faute de chasse-neige, deviennent isolées lors des chutes de neiges ou d’averses de pluies fortes, constate-t-on. L’ampleur des dégâts occasionnés par les intempéries a laissé visiblement des traces sur des habitations fragiles, des fissures et quelques parties des toitures effondrées à Annaba. D'après le dernier recensement effectué par les services de la Protection civile du chef-lieu de la wilaya d’Annaba, une commune sur trois est susceptible d’être inondée en partie ou en totalité. Ces inondations sont les catastrophes naturelles les plus fréquentes et les plus destructrices qui provoquent d’importants dégâts humains et matériels. La période allant de 1969 à 2008 avait révélé qu’il n’existe pas de régions prémunies contre ce risque. Aussi, il ressort que des grandes inondations engendrées par des pluies exceptionnelles généralisées sur des bassins versants et pouvant toucher plusieurs régions atteignent parfois, l’ampleur d’une catastrophe nationale comme les inondations de 1968 en Algérie et celle du 10 novembre 2001 qui furent les plus meurtrières de l’histoire des inondations. Le rôle de la Protection civile dans la prévention du risque inondation, et sa mission sont institués par la loi qui régit l’organisation, soit l’élaboration et le contrôle de l’application des mesures et des plans de prévention des inondations ainsi que l’élaboration d’études de localisation des zones inondables. Le plan Orsec est organisé et planifié selon trois phases : la phase d’urgence notamment rouge, la phase d’évaluation et de contrôle et la phase de réhabilitation. Des pluies répétées, importantes et prolongées du régime océanique ainsi que des averses courtes mais intenses sont majoritairement les principales causes des inondations. Autres facteurs majeurs comme les ruissellements en secteur urbain où des orages intenses peuvent occasionner un très fort ruissellement en dehors des lits des courts d’eau lorsque l’imperméabilisation des sols et la conception de l’urbanisation et des réseaux d’assainissement font obstacle à l’écoulement normal des pluies intenses, a-t-on fait savoir. Dans la même vision, il est à souligner que suite aux rapports effectués par les autorités locales du chef-lieu de la wilaya d’El Taref sur les dernières inondations survenues dans plusieurs régions de la ville durant toutes dernières grandes averses hivernales qui notamment, avaient causé des pertes de prés de 1000 hectares de terre agricole. Or, cet état de fait a conduit le gouvernement à débloquer en priorité, une grosse enveloppe financière de l’ordre de 600 milliards de centimes au profit de cette wilaya dans le but de tracer un plan d’action de protection des zones ciblées par ce phénomène naturel. Des projets ont été déjà lancés dans la région de Sidi Boukhroufa au lac des oiseaux, indique-t-on. A Annaba des habitants des cités et quartiers sont victimes chaque année de ce type de sinistre. Que ce soit à la cité des As, Oued Eddeheb, 11-Décembre, la Colonne, Pont blanc, Oued Forcha, Didouche Mourad, et la colonne, l’inquiétude est de mise même si la pluie n’est toujours pas au rendez-vous. Cette inquiétude a été prise en charge par la commune d’Annaba. Cette institution a, en effet, dégagé une enveloppe de 30 millions de dinars pour la mise en place d’un programme de prévention des inondations. Pour assurer l’efficacité de ce programme qui comporte entre autres, la réfection et le curage du réseau d’assainissement de la ville, les services communaux, de l’hydraulique, de l’urbanisme et des travaux publics ont été mis en alerte. Quelque 2000 agriculteurs sont annuellement victimes de ces inondations. Sont également abordés, les rejets des eaux usées industrielles et des usines de transformation de tomate industrielle pour beaucoup dans la pollution de l’Oued Seybouse. La ville, qui se trouve à un niveau plus bas que celui de la mer, court toujours le risque d’inondations de certaines zones, comme Boukhadra, Sidi Salem, El-Bouni, la plaine ouest, la colonne… Le dernier orage, qui avait frappé, avait déjà fait de gros dégâts et occasionné de grosses pertes matérielles pour les citoyens de ces agglomérations. Des terres agricoles inondées Durant les mois passés, des centaines de terres agricoles avaient été touchées par des inondations, l’année 2010, c’était plus de plus de 1200 hectares de superficies céréalières qui avaient été endommagés par les dernières intempéries qui avaient frappé dans la région d’Annaba, a-t-on appris de la direction des services agricoles (DSA). Les superficies agricoles inondées par les eaux de pluie étaient précisément situées dans les régions de Chorfa, El-Eulma, Aïn Berda et El Hadjar. Des actions d’entretien d’envergure devraient, souligne-t-on, être mise en œuvre pour l’entretien du réseau d’évacuation des eaux de pluie ainsi que sur la nécessité du dragage des oueds et des cours d’eau situés le long des superficies agricoles pour les protéger des éventuelles inondations, et surtout pouvoir mettre à l’abri les récoltes, révèle-t-on.

OKI FAOUZI
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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 22:04
Le gardien de parking subtilise la voiture de son client

VOL ET ABUS DE CONFIANCE, TELS ÉTAIENT LES CHEFS D’INCULPATION RETENUS PAR LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL D’ANNABA CONTRE R. SAMIR, LEQUEL DANS LA NUIT DE 15 DÉCEMBRE 2012 A DÉROBÉ UN VÉHICULE PAR ABUS DE CONFIANCE. 

L’accusé, las d’être oisif à longueur de journée, s’était débrouillé un emplacement au niveau d’une cité près de son domicile pour surveiller et garer des voitures. Au départ, l’idée a fait des heureux parmi les voisins mitoyens du parking. Ils ne s’inquiétaient plus de leurs véhicules qui étaient entre de bonnes mains. Tout allait bien au-début jusqu’au jour où R. Samir était attiré par une luxueuse voiture qu’il vola en allant se promener avec à l’extérieur de la ville pour finir sa conduite en heurtant un arbre. L’avant du véhicule ayant subi des dommages, le mis en cause entreprit de ranger celui-ci à sa place dans le parking d’origine et disparaître tout bonnement ensuite. Quand le propriétaire s’aperçut des dégâts occasionnés, il alla chercher le gardien en quête de l’explication qui s’impose avant d’aller déposer une plainte. L’enquête diligentée par les services de police avait vite déterminé tous les faits relatifs à cette affaire. A l’audience des flagrants délits, durant son interrogatoire par le juge, le mis en cause nia tout en bloc sauf que des témoins avaient affirmé l’avoir vu à bord du véhicule. Le procureur de la République réclama une peine exemplaire alors que l’avocat avait insisté sur le manque de preuves. Après délibérations, dans une salle envahie par des justiciables et badauds, le tribunal condamna le prévenu à 18 mois de prison ferme et 150 000 DA de dommages et intérêts.  

OKI FAOUZI
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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 22:02

 

Lutter contre le crime organisé et assurer la sécurité du citoyen

LA LUTTE CONTRE LE CRIME ORGANISÉ, QUI A DONNÉ NAISSANCE À UNE INSÉCURITÉ RÉGNANT EN MAÎTRE DES LIEUX AU CHEF-LIEU DE LA WILAYA D’ANNABA, COMMENCE À PORTER SES FRUITS.

Les chefs d’arrondissements se sont mis à traquer les bandits qui continuent de semer la peur dans les nombreux quartiers de la région, et c’est ainsi que la veille du dernier 31 décembre 2012, Boubakhri Yazid, chef de la police judiciaire, a mis au point une vaste opération policière dans les endroits les plus retirés de la ville afin de donner un souffle de quiétude à la population annabie. En effet, une vingtaine de personnes ont été appréhendées dont six étaient en possession d’armes blanches. Le bilan de l’exercice 2012 révèle que 6 812 affaires délictueuses dont 5 659 de crime contre les personnes et les biens ont été enregistrées. Les crimes de sang sont au un nombre de 13 affaires toutes traitées durant la même période, indique-t-on. 47 affaires liées à la constitution de réseaux criminels dont le vol de véhicules, trafic de drogue, association de malfaiteurs, agressions par violence, crimes de sang et crimes économiques ayant impliqué 268 individus par rapport à l’exercice 2011qui avait dénombré 28 affaires mettant en cause 179 personnes, d’où une nette croissance dans certaines affaires traitées par les services de police de la Sûreté de wilaya en question. Concernant, les instructions judiciaires, il a été comptabilisé un nombre de 2 952 cas contre 3 439 affaires en 2011, tandis que pour le créneau des vols de voitures, soit, souligne-t-on, 44 automobiles ont été volées dont furent retrouvées par la police en 2012 contre 73 volées pour 32 véhicules retrouvés en 2011. En ce qui concerne le vol des portables il a été enregistré 393 cas pour 166 affaires résolues, informe-t-on auprès du chef de la police judiciaire. Concernant le port d’arme prohibé, l’on indique que c’est 1 013 cas dénombrés alors que les opérations policières dans ce bilan annuelle occupent une large place avec un nombre de 32 846 interventions impliquant 2 537 personnes. Deux trafiquants arrêtés dans une course poursuite Certainement, on ne voit ces scènes que dans des films d’action hollywoodiens, malheureusement, au chef-lieu de la wilaya d’Annaba, des actions similaires sont une réalité. Or, il y a quelques mois, une course poursuite à haut risque s’était engagée au niveau de la cité résidentielle de Sidi Achour entre les forces de police et un trafiquant notoire recherché depuis plus de cinq ans. Selon les premiers éléments de l’enquête, deux suspects qui étaient abord d’une Peugeot 207 avaient voulu franchir un barrage de police dressé à cet endroit. Aussitôt, la brigade de recherche et d’investigation (BRI) avait pris en chasse la voiture dans laquelle les deux personnes avaient tenté de fuir à toute allure provoquant une réelle panique parmi les automobilistes qui circulaient sur cet axe routier. Les policiers avaient utilisé leurs armes de service pour tirer des coups de feu sur les roues du véhicule qui avait notamment dévié de la route. Une fois immobilisés, les mis en cause avaient été arrêtés sur-le-champ pour être conduits au central de police au fin d’un interrogatoire poussé, indique-t-on. Un cambrioleur tombe dans les filets de la police Agissant sur la base d’informations, les éléments de la Sûreté du 7e arrondissement ont réussi ces dernières 24 heures à arrêter l’auteur après seulement quelques heures d’un cambriolage qui a eu lieu dans la cité des Crêtes, à Annaba. Celui-ci s’était introduit comme dans l’appartement de la victime qui a déposé une plainte contre lui tout en donnant son signalement. Le cambrioleur a réussi à voler une quantité de bijoux d’une valeur de 400 millions de centimes et une montre précieuse, a-t-on appris d’une source policière. Une enquête a été aussitôt ouverte qui à l’arrestation du malfaiteur et la récupération des bijoux volés. Le mis en cause sera traduit aujourd’hui devant la justice pour vol par effraction.

OKI FAOUZI
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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 21:40
Du pain sur la planche pour la CNAS devant la paralysie de ses services

DÉCIDÉMENT, AUCUNE STRUCTURE PUBLIQUE N’A ÉTÉ ÉPARGNÉE DES GRÈVES DES TRAVAILLEURS À PART CEUX DE LA PRESSE ÉCRITE QUI ATTENDENT TOUJOURS LEUR STATUT. OR, DEPUIS DEUX JOURS, LA DIRECTION DE LA CNAS ANNABA A ÉTÉ PARALYSÉE PAR SES EMPLOYÉS QUI ÉTAIENT MÉCONTENTS DE L’AUTORITARISME DE LEUR RESPONSABLE. 

Les travailleurs, toutes catégories confondues,  sont sortis dehors pour revendiquer uniquement le départ du directeur qui use de son autorité vis-à-vis de son personnel. indique-t-on. Les malades chroniques désorientés devant le système de remboursement D’autre part, les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer, Désespérés, de nombreux patients atteints de maladies chroniques, notamment les diabétiques, les asthmatiques et les rénaux qui représentent un chiffre croissant à Annaba. Souffrant et agacés par leur maladie, les pauvres patients ne savent plus à quel saint se vouer. A ce sujet, il y a lieu de souligner que les organismes concernés négligent souvent certaines applications des règles administratives comme le problème de renouvellement des cartes par ses services. Certains malades rencontrés à la DAS ou à la CNAS nous ont déclaré : «Nous n’avons toujours pas obtenu notre carte de malade chronique malgré notre handicap. Les médicaments sont parfois introuvables et c’est après un véritable parcours de combattant que nous trouvons notre médicament». En effet, les taux de remboursement des prestations médicales nous signale-t-on auprès de malades qui payent leurs cotisations se voient soumis à des aberrations inacceptables à l’exemple de certains diabétiques qui se sont vu refuser le remboursement de l’insuline. Beaucoup d’aberrations, voire de mépris vis-à-vis du malade en question sont à déplorer. Il va sans dire que le système de remboursement des médicaments n’a pas été amélioré ces derniers temps. Mécontents d’autres malades ajoutent : «Non seulement nous sommes démunis mais nous sommes obligés de payer des analyses dépassant les 3.000 DA chez des laboratoires privés». Certes, les taux de remboursement pratiqués par la CNAS sont bas et il y a de quoi être désorienté devant cet état de fait. A cet effet, nos interlocuteurs indiquent qu’à titre illustratif les opérations chirurgicales, comme un simple retrait de calcul de la vésicule biliaire coûte environ 60.000 DA dans des cliniques privées. Son remboursement est tellement insignifiant au point que certaines personnes ne se font même pas rembourser. Tout le monde reconnaît que le taux de remboursement à l’heure actuelle reste insignifiant en dépit de nombreuses réclamations. Du pain sur la planche pour la CNAS Des milliers d’assurés sociaux sont pris en charge par la Caisse nationale des assurances (CNAS) et, chaque jour, des milliers d’individus subissent un mépris des plus totaux. Vieillards, orphelins, handicapés et jeunes sont massivement réunis quotidiennement de bonne heure pour se faire rembourser dans les véritables mouroirs que sont les services publics. Les assurés sont contraints d’effectuer un véritable parcours du combattant, une situation qui met à rude épreuve les personnes âgées, qui, dans le but de récupérer un quelconque remboursement, sont obligées de pointer tôt le matin et d’attendre inlassablement parfois debout. Dès 7h45 du matin, la principale agence de la CNAS sise au chemin Moktar Lakhdar ou celles de la Plaine Ouest ou de la commune de Sidi Amar offrent le même spectacle désolant : elles sont prises d’assaut de bonne heure. A 8h15 la grande salle d’attente est déjà pleine. Nous avons été choqués de voir de vieilles femmes malades assises seules au fond de l’immense salle jusqu’à l’étouffement sans que personne ne se soucie de leur santé. Il y a lieu de noter que de nombreuses personnes âgées se plaignent du manque de sérieux, voire de l’incompétence de quelques agents de l’ex-Casorec. D’autre part, ces derniers réagissent par un mépris en les humiliant. De mal en pis, nous tombons sur des cas encore plus touchants comme celui de cette sexagénaire, une diabétique aux cheveux blancs, nous a dit : «J’étouffe si je reste dans cette foule, je risque à n’importe quel moment de m’évanouir !» Dans ce chapitre, il faut relever que l’agence de sécurité sociale d’Annaba couvre une population de plus de 320.000 assurés, soit un taux de 85 % parmi 600.000 habitants dans la wilaya. Cependant, nous-dit-on, plus de 7.000 feuilles de maladie sont traitées par jour. A titre indicatif, sur le plan financier, la somme d’argent qui sort de la caisse de la CNAS par mois dépasse de loin les sept milliards de centimes consacrés aux prestations sociales notamment pour 40.000 assurés sociaux, nous ont fait savoir certains éléments de cette structure. On signale par ailleurs que les centres les plus surchargés sont ceux de la Plaine Ouest, Sidi Amar et Annaba. De ce fait, on révèle aussi que les services de la CNAS chargés des dossiers des accidents du travail semblent vraisemblablement dépassés par le nombre toujours croissant d’accidents et chaque décès accidentel coûte des indemnités diverses à verser aux ayants droit. A cela s’ajoute le nombre d’accidents ayant entraîné des incapacités de travail. Il convient d’indiquer en plus que plusieurs victimes d’accidents ne sont pas affiliés à la CNAS. En somme, l’Inspection du travail et la CNAS ont du pain sur la planche.

OKI FAOUZI
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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 12:29

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Un secteur en dessous de ses capacités

Selon certains spécialistes de la fabrication de produits en matière plastique, notamment la transformation du plastique en Algérie, cette activité possède de nombreux avantages en raison du coût des matières premières, de l’énergie et de la main-d’œuvre et de l’existence d’un marché local pouvant constituer une base pour les sociétés algériennes.

Bien que Algérie dispose de potentialités importantes en plasturgie, elle demeure largement dépendante des importations. L’agence Ubifrance pour le développement international des entreprises souligne, à ce sujet, que sur un million de tonnes de plastique utilisé par an, seule la moitié est transformée en Algérie alors que le reste, qui est un produit fini, est importée d’Asie et d’Europe. Or, les exportations totales mondiales de la position 39 du SH2, à savoir les plastiques et produits plastiques, ont atteint 181 milliards en 2002. Cela représente donc un marché extrêmement important et en très forte croissance. Les exportations algériennes sont de l’ordre de 555 000 dollars durant la même période et pour cause, des sociétés de production de transformation plastiques qui sont assez rares et qui en particulier exportent des montants négligeables alors que ses capacités sont sous-utilisées, indique-t-on. A cet effet, il faut savoir que l’Algérie dispose pourtant d’un atout impressionnant pour la plasturgie pour laquelle l’industrie plastique qui reste utilisée à hauteur de 30% compte tenu des besoins de modernisation et de renouvellement des équipements existants. Pour le secteur privé, celui-ci détient des capacités largement supérieures à celles des établissements publics. Or, cette filière est dominée par certains opérateurs privés, dont K-Plast et la STPM, mais toujours est-il que le secteur de plasturgie demeure encore faiblement développé notamment dans le créneau de la sous-traitance industrielle. Dans ce chapitre, il est important de relever que les importations en matière de plastique ont atteint durant l’année 2008 plus de 600 millions de dollars, soit une hausse de 32,73% par rapport à 2007. La France reste le premier fournisseur de l’Algérie après l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne. Les importations de machines et appareils pour le caoutchouc et des matières plastiques ont coûté à l’état un montant de 74 millions de dollars en 2008, informe-t-on. En outre, il faut savoir que l’Algérie accorde une importance particulière à l’industrie du plastique en développant d’importants projets de pétrochimie et production de polymères en partenariat, rappelle-t-on. La capacité de transformation du plastique en Algérie est de l’ordre de 60 000 t/an partagées entre 20 unités de production. Près de 466 sociétés algériennes sont aujourd’hui spécialisées dans l’industrie du plastique et du caoutchouc. Environ 40% d’entre elles sont actives dans le domaine de l’injection, 20 % dans l’extrusion, les sociétés restantes dans les secteurs de l’emballage et de la plasticulture, tous deux en croissance rapide. Les effectifs s’élèvent à environ 20 000 salariés. La filière plasturgie demeure encore faiblement développée, notamment dans le créneau de la sous-traitance industrielle. La production nationale d’articles scolaires, d’articles de ménage et de jouets en plastique connaît des difficultés face à l’offre des produits importés. Les autres produits, comme les tubes ou les films agricoles. Avec une consommation annuelle d’un million de tonnes, dont la moitié est importée d’Asie et d’Europe, le potentiel du marché algérien des plastiques est considérable. La consommation par tête se situe entre 8 et 10 kg. Entre 2005 et 2007, 370 000 tonnes de divers produits en plastique d’une valeur de 600 millions de dollars US ont été importées. Aujourd’hui, la demande est estimée à 300 000 tonnes par an, toutes applications confondues. Près de 2 200 entreprises activent dans le secteur du plastique Les sociétés qui notamment occupent le premier rang sont des poids lourds tels que Sonatrach, Epic, Enpc ainsi que des moyennes et petites sociétés privées dont près de 40 % sont actives dans le domaine de l’injection. A ce sujet, il est à noter que de nombreuses entreprises italiennes sont d’ores et déjà à la recherche d’un partenaire algérien pour s’y installer, soit, indique-t-on, 160 sociétés italiennes sont déjà en activité sur le sol algérien. L’Italie demeure le 2e fournisseur de l’Algérie en machines et produits en plastique et caoutchouc après la Chine. Les exportations italiennes vers l’Algérie pour cette matière avaient été estimées à 21 millions d’euros. Or, un million de tonnes de produits en plastique est consommé annuellement par les Algériens et cela a conduit l’Etat à importer plus de 500 000 tonnes d’Europe et d’Asie. Selon le CNIS (Centre national de l’informatique et des statistiques), les importations en produits plastiques sont évaluées à 71,2 millions de dollars et les exportations des machines de conditionnement ont été de 132,9 millions en 2011.

Oki Faouzi

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