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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 23:05
«Soulager le citoyen de la lourdeur du service public»

Quatre ministres se sont rendus, tôt hier dans la matinée, au chef-lieu de la wilaya d’Annaba pour s’enquérir des projets qui sont en chantier depuis plusieurs mois.

Il s’agit du ministre chargé de la Réforme du service public, Mohamed El-Ghazi, de celui des Travaux publics, Farouk Chiali, du ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, et du ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune. Sur le plan de la fonction publique, M. El-Ghazi a tenu à rappeler la volonté du gouvernement de réhabiliter le service public en vue de permettre son «adaptation permanente et surtout à l’évolution des besoins et attentes des citoyens» : «Il faut surtout soulager le citoyen des lourdeurs du service public», a-t-il souligné. Sur un autre plan, en ce qui concerne les 43 000 postes vacants recensés par la fonction publique, M. El Ghazi a précisé que des instructions ont été données par le Premier ministre pour «combler ce déficit en donnant la priorité aux jeunes recrutés dans le cadre du pré-emploi à travers des concours». Parmi les projets en phase de finition qui ont été inspectés par la délégation ministérielles, il y a ceux du pont Y, représentant une nouvelle voie de la circulation menant vers la ville. Le secteur des ressources en eau souffre de la défectuosité des réseaux d’assainissement qui généralement datent de plusieurs années alors que la situation des barrages est favorable, vu leur capacitéà alimenter les villes de l’Est. Le barrage de Cheffia a enregistré une capacité de 160 millions de m3, celui de Meksa a atteint les 30 millions de m3 et enfin de Bougous affiche une capacité de 66 millions de m3 . Le secteur de l’habitat a connu de nombreux avancements en matière de réalisation, à l’exemple de celui de la nouvelle ville de Draa Errich à Oued El-Aneb, qui va contenir en premier lieu 26 000 logements dont 6 000 LSP. Certes, il a été constaté un grand retard dans les réalisations des projets d’habitat qui est dû au manque de main d’œuvre et de la matière première, en particulier le ciment, sans compter le foncier qui constitue le frein principal pour les promoteurs .

Oki Faouzi        
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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 21:25

 ENQUETE         CHOMAGE EN ALGERIE

                   AUTOPSIE D’UN CHOMAGE ECRASANT

                         UNE MAJORITE DES ALGERIENS

 

La population au chômage ou à la recherche d'un emploi a été estimée à 1.169.000 personnes sur une population active de 10.315.000 personnes en décembre 2008, selon des données statistiques d'une enquête réalisée par les services de l'ONS l’office nationale des statistiques soulignons que 75% des chômeurs ont moins de 30 ans et 87,8% ont moins de 35 ans, les femmes représentent 25,8% de l'ensemble de la population active en chômage. Les salariés permanents représentent 35% du total des actifs contre 36% pour les salariés non permanents, les apprentis et les aides familiaux tandis les employeurs et indépendants représentent 29% du total de la population active. Des organismes internationaux dont 'the Oxford Business Group" avaient révélé sur la base des études menées par des experts affirmant que le taux de chômage en Algérie avoisine les 30%. Ces organismes internationaux insistent sur l'échec du gouvernement en ce qui concerne sa politique de l'emploi en particulier chez
les jeunes diplômés à la recherche de travail. Or, le problème du chômage comme partout ailleurs touche les jeunes sans qualification, les diplômés des universités et des centres de formations ainsi que les travailleurs embauchés dans le cadre du filet social et 72% des demandeurs d’emploi sont des personnes âgées de moins de 30 ans. Les enquêtes menés sur le terrain avaient démonté que le taux de chômage dans les zones rurales est en hausse, il est de plus de 37,8 % de l’ensemble de la population rurale dont la majorité des jeunes âgés entre 16 à 29 ans. Cependant le ministère du travail a indiqué que 130 000 diplômés universitaires ont été recrutés en 2010 et le rapport du BIT estime que le taux de chômage en Algérie reste bien supérieur à la moyenne mondiale calculée à 6,6 % en 2009. Plus de 210 millions de personnes dans le monde cherchent un emploi et le pire résultat a été enregistré en Europe notamment en Espagne, la Nouvelle Zélande alors qu’en
Allemagne, Italie et Japon, ces pays ont massivement aidé l’emploi partiel pour maintenir les salariés dans leur emploi malgré les chutes d’activité. La crise économique qui frappe l’hexagone a réellement affaibli le marché de travail ou’ des milliers de gens possèdent des emplois précaires pour vivre et la lutte contre le chômage reste le plus grand défi du siècle pour tous les pays de notre planète terre. Révèle-t-on.  

                                OPTENIR UN DIPLÔME N’EST PAS

                            UNE GARANTIE CONTRE LE CHOMAGE

En Algérie et dans les pays du Maghreb, obtenir un diplôme universitaire n’est pas une garantie contre le chômage, le pays avait recensé un nombre de 800 000 chômeurs diplômés de l’enseignement supérieur, les statistiques du ministère du travail indiquent que le marché de l’emploi grossit avec plus de 300 000 demandes supplémentaires chaque année dont note-t-on 120 000 cas sont des diplômés universitaires. Soit 50 % des jeunes diplômés ont été recrutés dans le cadre du dispositif d’assistance à l’insertion professionnel DAIP. Il faut savoir que le taux de chômage des jeunes (16-24 ans) atteint 21,5% ; soit près d’un jeune actif sur cinq alors que celui des adultes (25 ans et plus) s’établit à 7,1%.  note l’Office national des statistiques (ONS) dans son rapport sur l’emploi et le chômage en 2010. La proportion des jeunes chômeurs sur le total des chômeurs est de 43,2%, plus de 25% des jeunes de 15 à 24 ans ne sont ni scolarisés ni intégrés dans la force de travail. 72% des demandeurs d’emploi sont âgés de moins de 30 ans. A Alger, Annaba, Constantine ou Oran Les chômeurs sont partout sur le cours de la Révolution, déambulant dans les rues, attablés dans les cafés ou assis sur les rochers en bord de mer, contemplant la Méditerranée et rêvant de El Harba ou El Harga. Toute cette force de travail malheureusement dormante reste une grosse perte pour le développement du pays. Faute de perspective, Certains jeunes se sont versés dans le banditisme et le trafic de drogue, d’autres sont devenus passeurs, d’autres encore se sont improvisés gardiens illicites de parking. Constate-t-on de visu. Effectivement le chômage est une réelle problématique internationale ayant des conséquences désastreuses sur l’humanité à savoir l’oisiveté, le désœuvrement, la misère et le sous développement fracassant. Des sommes énormes ont été dégagées par l’état en vue de la création d’emploi pour les jeunes chômeurs algériens Seulement ces dispositifs n’ont pas fonctionné selon les normes et règles de transparence, d’équité et d’efficience. Un dispositif qui a été marqué par des dépassements et des passes droits ayant servi aux milieux opportunistes et spéculateurs. Soulignent de nombreux jeunes candidats à l’ANSEJ et à la CNAC. A noter en en fin que des milliers de chômeurs dont plusieurs personnes ayant perdu leur travail affluent vers les bureaux d’emploi à la recherche d’une annonce ou d’un espoir faisant leur grand bonheur pour sortir du gouffre . 

                                                   PAR OKI FAOUZI

 

 

 

 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 20:16
Malvie et chômage

La commune de Chorfa, distante de 24 km du chef-lieu de la wilaya d’Annaba, est une région à vocation agricole et possède plus de 7 553 ha de terres agricoles sur une distance de près de 100 km avec quelques 680 agriculteurs et 30 éleveurs de bétail. Malheureusement, ses habitants vivent une réelle misère au quotidien.

Cette localité qui avait été classée comme une des communes les plus pauvres de la ville, avait bénéficié déjà d’un budget du PSD estimé à près de 5 milliards de centimes, alors que ses citoyens souffrent toujours de l’absence d’une couverture sanitaire sérieuse. Une petite tournée dans cette commune nous a suffi pour constater l’existence d’une seule pharmacie privée qui dans la majorité du temps est dépourvue de médicaments, nous disent certains habitants de cette région, et le plus grave encore, c’est lorsque son propriétaire décide de partir en vacances, un danger réel pour les malades chroniques surtout. En outre, de nombreux médicaments, à l’exemple du vaccin antiallergique, la pommade Mycocide destinée aux traitement des maladies de la peau, le sirop Histagon pour les traitements des manifestations allergiques, sont souvent indisponible au niveau de cette unique phamarcie. Il est évident que cette situation est très handicapante pour la population de Chorfa qui se trouve dans l’obligation de se déplacer pour acheter ses médicaments, entre à Aïn Berda et de la localité d’El Hadjar, et cela malgré l’absence quasi-total de moyens de transport. Quant à l’hôpital pour cette région lointaine, il se trouve à quelques kilomètres et manque d’équipement médical et d’ambulance , nous signalent encore des citoyens interrogés. Cette négligence indiscutable a été remarquée dans ce secteur qui devrait normalement assurer une couverture sanitaire parfaite pour une population estimée à 7000 âmes, ajoute-t-on . En outre, le manque de loisir et d’infrastructures pour le développement sont le lot du quotidien de cette partie du pays. Les résidents de la commune de Sidi Amar et de Chaiba, eux, dénoncent les coupures incessantes d’électricité qui surviennent, selon leurs dires, un jour sur deux pour les laisser totalement dans le noir. Les malfaiteurs eux profitent de cette circonstance pour commettre leur forfait tranquillement et sans gène, a-t-on encore appris.

Oki Faouzi        
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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 14:22
Des avantages conséquents pour l’investissement agricole

LA RELANCE DU SECTEUR DE L’AGRICULTURE INITIÉE PAR L’ETAT AVAIT NÉCESSITÉ DES EFFORTS CONSIDÉRABLES, CAR IL S’AGISSAIT AVANT TOUT DE FAIRE FACE AUX ENJEUX DE LA MONDIALISATION D’ASSURER L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE. 

Une priorité majeure d’une part et d’autre part fixer les populations rurales en leur apportant aide et soutien autour d’un vaste programme de développement de l’agriculture . Dans la wilaya de Annaba, le secteur de l’agriculture de part sa stratégie ouvre de large perspectives de développement à savoir la création de milliers d’emplois , apports conséquent en devises et autant d’autres atouts peuvent contribuer à relever le taux de croissance du secteur . c’est grâce particulièrement à l’investissement que ces objectifs pourront être atteints. Relever le défi c’est aussi prétendre à une place de choix dans le concert de l’économie mondiale. De nombreux projets d’investissement sont offerts aux jeunes promoteurs avec autant de facilité et avantages matériels et financiers pour leur permettre de faire une carrière dans ce secteur très promoteur. Des dispositifs de soutien à la création d’emploi ont été mis en faveur des jeunes chômeurs par le couloir de l’Ansej et la Cnac et c’est depuis cinq années que l’agriculture dans notre pays fut transférée à la liste des secteurs d’activité financés par les banques nationale . le ministère de l’agriculture a insisté sur l’importance de construire une véritable économie hors hydrocarbure capable d’assurer la sécurité alimentaire en soutenant les divers dispositifs de soutien à la production et à la création d’emploi nouveaux sachant ainsi que le plan quinquennal 2010/2014 prévoit la réalisation de 700 000 logements ruraux à travers le pays et une grande étendue des surfaces irriguées pouvant atteindre les 16 000 000 hectares en Algérie . Alger a récemment décidé d’augmenter son quota d’importation de blé tendre pour acheter 600 000 tonnes de blé afin de surpasser les nouvelles spéculations touchant la farine soulignons que le prix de la tonne de blé qui avoisine les 300 euros sur le marché mondial .A ce titre il faut relever que de nombreux exploitants agricole éprouvent de réelles difficultés pour trouver la main d’?uvre spécialisée dans le domaine . L’agriculture , ce secteur très prometteur fut pareillement frappé par des affaires de détournements de terres agricoles pour lesquelles la gendarmerie nationale a enregistré depuis 2005 à 2011 un nombre de 4000 dossiers relatifs aux exploitations agricoles ou’ de nombreuses terres agricoles avaient été détournées de leur vocation comme fut le cas de la fameuse coopérative la carsci de la wilaya de Annaba pour laquelle ses bien avaient été loués et vendus dans des conditions trop douteuses . cette dernière possède un patrimoine très important constitué de plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles , des unités de production et transformation de tomate industrielle et d’un parc immobilier considérable avec plusieurs hangars immenses .

OKI FAOUZI
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22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 20:43

 

Les Etats-Unis et l’Union européenne veulent désamorcer la crise

Invité mardi dernier sur les ondes d’Express Fm, l’ambassadeur français à Tunis, François Gouyette, a expliqué en détails l’aspect du volume du soutien financier au processus de la transition démocratique en Tunisie.

En détaillant les protocoles financiers accordés par la France à la Tunisie, le diplomate français a souligné que les promesses de soutien se sont traduites en actions. L’ambassadeur a esquissé d’abord le montant des protocoles financiers qui s’élèvent à environ 350 millions d’euros destinés à des projets de développement de l’infrastructure, à l’instar de la mise en place d’un nouveau réseau ferroviaire métropolitain (RFR), la sécurisation des ports tunisiens et la modernisation du réseau ferroviaire du transport du phosphate, entre Sfax, Gabes et Gafsa. En outre, François Gouyette s’est penché sur la promesse de l’Agence française du développement qui dédiera 150 millions d’euros à de nouveaux projets de développement et a réaffirmé la conversion de la dette tunisienne en projets pour un montant de 60 millions d’euros. Il a, ainsi, rappelé la concrétisation du soutien français à la Tunisie qui commence à pendre de nouvelles dimensions à l’aune de l’accélération du processus démocratique. En outre, l’ambassade de France à Tunis a appelé ce mardi 18 février ses ressortissants à la prudence, et au  respect des consignes de sécurité. «Les zones frontalières sont à éviter en raison des opérations de sécurité qui sont en cours. Il est donc recommandé d’observer la plus grande prudence lors des déplacements dans les gouvernorats frontaliers de Jendouba, le Kef et Kasserine. Il convient particulièrement de rester sur les grands axes routiers et d’éviter les déplacements de nuits dans ces zones», a indiqué un communiqué de l’ambassade, qui rappelle aussi que quatre personnes civiles ont été assassinées par des terroristes habillés en tenues militaires dans une embuscade dressée dans le gouvernorat de Jendouba à l’ouest de la Tunisie le 16 février 2014. Le communiqué précise : «Dans le contexte actuel en Tunisie, il convient de consulter régulièrement le site de l’ambassade et celui du Consulat général de France en Tunisie, qui suivent la situation politique et sécuritaire avec la plus grande attention.» Le communiqué, souligne, en outre, que le chef de département d’Etat aux Affaires étrangères, John Kerry, a déclaré ce mardi 18 février lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’ambassade US à Tunis, que le chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ, est officiellement invité à se rendre aux Etats-Unis, signalant que la date de cette visite sera annoncée ultérieurement. Le secrétaire d’Etat américain a indiqué que les Etats-Unis ont décidé à livrer à la Tunisie deux véhicules ultramodernes. Le premier fait office d’un poste sécuritaire mobile, comprenant tous les équipements utilisés dans les crimes terroristes. Le deuxième correspond à un laboratoire de police technique, comprenant les équipements les plus modernes pour effectuer les analyses scientifiques des crimes. Il annonça également une aide financière des Etats-Unis de 24 millions de dollars pour la formation des agents sécuritaires tunisiens. En plus, le secrétaire d’Etat américain s’est entretenu avec le président de la République, Moncef Marzouki, et avec le chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ, pour leur demander d’accélérer l’enquête sur l’attaque perpétrée le 14 septembre 2012 contre l’ambassade des Etats-Unis à Tunis. D’autres points essentiels ont été évoqués durant l’entretien entre le chef de l’Etat tunisien et John Kerry portant sur la réussite par les Tunisiens de l’élaboration d’une constitution consensuelle pour la démocratie, le raffermissement de la coopération américo-tunisienne dans plusieurs domaines, particulièrement celui de la lutte contre le terrorisme; l’échange économique et la promotion du partenariat bilatéral au service des deux pays. Dans ce chapitre il est à noter que le parlement européen a approuvé ce jeudi l’octroi d’un crédit d’une valeur de 300 millions d’euros à la Tunisie, a annoncé le porte parole de la présidence de l’Assemblée nationale constituante, Mofdi Mseddi. Ce crédit sera, notamment dédié à la concrétisation d’une stabilité financière et au soutien des réformes structurelles dans le secteur économique en Tunisie, a-t-on appris.

Oki Faouzi        
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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 11:28
Trafic au sein du groupe Ferphos : un scandale !

Des scandales continuent malencontreusement de faire couler beaucoup d’encre dans la presse écrite algérienne et étrangère. Après les scandales de Sonatrach 1 et 2 touchant de plein fouet les réserves des hydrocarbures du pays et surtout l’économie nationale impliquant l’ancien ministre de l’Energie et des Mines Chakib Khalil, c’est au tour des responsables de la filiale Somiphos du groupe Ferphos qui sont impliqués dans le trafic du phosphate, a-t-on appris ces dernières 24 heures auprès de la justice.

Les éléments de la brigade économique et la police judicaire, à leur tête Boubaki Mohamed Yazid, n’ont pas chômé eux. Ces derniers ont ouvert une profonde investigation qui avait duré près deux années sur un nouveau scandale mis à nu par ces services. Il s’agit de la filiale Somiphos du groupe Ferphos dans laquelle 30 cadres supérieurs sont impliqués dans une affaire de détournement et dilapidation de biens publics, réalisations de contrats contre l’intérêt de la société causant un préjudice financier à l’économie nationale et autres délits enregistrés dans cette affaire. La chronologie des faits remonte à l’année 2011 quand la police avait relevé une étrange programmation dans les chargements du phosphate au niveau du port de Annaba dans des bateaux qui étaient en rade en attente d’un «ok» de la direction commerciale de Somiphos Tébessa qui n’avait pas été reçu. Ce retard avait coûté la faramineuse somme de 2 millions de dollars pour les compagnies étrangères à savoir Indagro, Timac Rare Earth et Getax. Cette somme financière en devises était donc à la charge de l’entreprise mise à l’index. Les enquêteurs avaient poussé leur investigation jusqu’au staff notamment le président du conseil d’administration, directeur général et autres cadres de la dite société qui avaient programmé en 2011 des chargements de 300 000 tonnes de phosphate pour la période de juillet à octobre de la même année alors que les capacités selon des spécialistes de la mine de Djebel Onk de Tébessa ne pouvaient dépasser les 150 000 tonnes par mois avec un transport du chargement de 5 000 tonnes par jour pour Annaba. Somiphos avait effectué des contrats avec ses collaborateurs à Annaba. Tout cela s’était effectué avec une totale absence de documents officiels justifiant la surexploitation et les montants des ventes. L’entreprise n’avait pas rapatrié tous les montants des ventes précédentes, chose qui constitue une infraction aux changes en complicité avec la BNA de Tebessa qui domicile les factures des ventes du phosphate. Les compagnies étrangères n’avaient de solution que de payer directement des factures de ventes. Devant cet état de fait, l’enquête policière révèle qu’en 2010 l’entreprise avait exporté 1,6 million de tonnes de phosphate alors qu’en 2011 il a été constaté une nette diminution avec une quantité de 1,2 million de tonnes provoquant ainsi un manque de 400 000 de tonnes dans l’exportation et occasionnant surtout de grosses pertes de 250 milliards de centimes à l’économie nationale. Alors que nos voisins comme le Maroc avait exporté 22 millions de tonnes en 2011, la Tunisie frappée par une grande crise avait quant à elle exporté 6 millions de tonnes de phosphate pour la même période. Une question se pose qui se cache derrière l’effondrement économique ? La police économique en poussant leur investigation ont découvert que les ex-dirigeants de la société avaient effectué des investissements dans l’exploitation des réserves de phosphate au lieu dit Bled El Hadba à Tébessa 2 milliards de tonnes en achetant une superficie minière en 2007 pour une valeur avoisinant les 30 milliards de centimes et 15 camions de type Mercedes qui avaient été laissés à l’abandon. Les enquêteurs chargés du dossier ont déterminé que le prix de vente sur le marché international qui était de 140 à 150 dollars la tonne du mois d’août à décembre 2011, la société incriminée l’avait cédé pour un prix de 80 à 90 dollars la tonne avec des contrats expirés causant ainsi des pertes à l’économie. Au second semestre 2011, ils avaient chargé quelques bateaux étrangers dont la moitié de l’exportation avait été vendue à 140 dollars la tonne et l’autre moitié pour 80 dollars pour des entreprises étrangères comme Indagro italienne, Afroeurop et autres provoquant une perte qui avait été enregistrée de l’ordre de 50 à 60 dollars la tonne. En outre, ils avaient favorisé dans le ravitaillement de la société suisse Mekatrade contre certains privilèges que le groupe avait obtenus, selon des sources de la police économique. L’enquête s’est élargie vers une autre filiale du groupe qu’est la SPA Sotramine «transport», celle-ci avait acheté 60 camions de marque Mercedes dans la période 2006 – 2007 et qui avaient été détruits sinon dépourvus de leurs pièces détachées dans le but de figurer dans les bilans d’achats annuels. A noter enfin le groupe court vers la faillite certaine compte tenu des résultats des pertes enregistrées avec un chiffre d’affaires, dit-on de 10 milliards de DA alors qu’auparant ce même groupe était classé 6e au monde. Que fait donc la tutelle? Qui protège ces mauvais gestionnaires des structures étatiques ? Beaucoup de questionnements sans aucune suite jusquà l’heure actuelle. L’affaire n’a pas encore été jugée définitivement en justice et le tribunal correctionnel de Annaba fera tomber son verdict durant la fin du mois de février 2014.

Oki Faouzi        
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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 15:57

 

Un policier se tire une balle dans la tête

UN POLICIER EXERÇANT AU NIVEAU DE LA SÛRETÉ URBAINE DE BOUKHARA À ANNABA S’EST TIRÉ UNE BALLE EN PLEINE TÊTE AVEC SON ARMÉ DE SERVICE JUSTE APRÈS AVOIR QUITTÉ SON DOMICILE SITUÉ DANS LA CITÉ DU 20-AOÛT 1955 AU CHEF LIEU DE LA COMMUNE D’EL HADJAR DISTANTE D’UNE DIZAINE DE KILOMÈTRES DE LA VILLE. 

C’est au environ de 10 heures de cette triste matinée qu’a eu lieu le drame, qui n’est pas le premier en son genre puisqu’il y a eu déjà des scènes similaires dans cette localité. Le geste de la victime dénommée M. Djamel, âgée de 50 ans, est père de cinq enfants, qui est connu pour sa bonté et sa sagesse, a choqué tous ses voisins et collègues avec cet acte inexpliqué pour le moment. Le procureur de la république, ainsi que le chef de Sûreté se sont rapidement déplacés sur place afin de connaitre les circonstances exactes de ce suicide. Le suicidé a été acheminé par les services de la protection civile vers l’hôpital d’El Hadjar pour la pratique d’une autopsie et une enquête fut rapidement ouverte par les services concernés dans le but de déterminer toutes les circonstances de cette triste affaire, a-t-on appris. Dans le même sujet, il y a presque deux années, un officier de police a tiré trois coups de feu sur un enseignant dans la cour d’un CEM, celui-ci avait une relation avec la femme du policier en question qui s’est ensuite donné la mort dans un taxi en se tirant une balle en plein coeur. En 2012, c’est une policière qui avait utilisé son pistolet dans une scène tragique. Un crime passionnel perpétré dans une matinée à 8 heures 45 par une policière en tenue civile au niveau de l’agence locale de l’emploi à l’ouest d’Annaba lorsque la la policière qui exerce sa fonction dans la région de Karraza a appris que son concubin allait célébrer ses fiançailles avec une autre femme. Pris de jalousie, la policière se rendit vers le lieu de travail de la victime dénommée D. Walid 27 ans (gardienne de son état) pour l’abattre de sang froid. Une fois sur place, elle sortit son arme de service et lui tira deux balles, une dans le coeur et l’autre dans la tête avant se tirer une balle en pleine tête, nous informent des sources policières chargées de l’enquête. Selon les enquêteurs, l’accusée ne pouvait supporter l’idée de perdre son conjoint à part de tuer la victime de par ses propres mains. La victime a été tuée sur le coup alors que l’auteur de cet acte fut évacué vers l’hôpital de Annaba dans un état très critique, entre la vie et la mort. Une enquête fut diligentée par la police pour élucider cette autre affaire. Un policier tire sur sa femme ivre à Annaba en septembre 2013 Une sanglante fin de semaine avait été vécue par des résidents des localités de la wilaya de Annaba notamment celles de Oued Edheb et de Sidi Salem, les habitants s’étaient réveillés tôt dans la matinée d’un mardi par un drame vécu par un policier exerçant à la Sûreté urbaine de Boukhadra 3, qui avait utilisé son arme de service pour tirer à bout portant sur sa femme. Selon l’enquête préliminaire déclenchée par la police, le policier avait eu une dispute avec sa femme tard dans la nuit alors qu’il était ivre et inconscient, il tira une balle sur sa felle la blessant au ventre. La jeune femme avait été aussitôt évacuée vers les urgences de l’hôpital Ibn Roched de la ville pour subir les premiers soins. La victime interrogée peu après avait déclaré que son époux l’avait blessée accidentellement au moment où il allait nettoyer son pistolet. Le mis en cause s’est rendu aux services de police juste après avoir commis son forfait et les enquêteurs chargés de l’affaire lui ont établi un PV pour être traduit devant le parquet d’El Hadjar qui a tranché sur ce douloureux drame. Arrestation d’un dangereux malfaiteur Dans un autre contexte, dans la cité de Oued Edheb à Annaba, deux patrouilles de police de la quatrième Sûreté urbaine ont intercepté un dangereux malfaiteurs recherché depuis plusieurs mois suite à des plaintes. Celui-ci est parvenu à prendre la fuite grâce à une bande de jeunes voyous de son quartier qui ont saccagé les véhicules de police avec des jets de pierres, a-on appris. Un renfort a été dépêché sur les lieux pour maîtriser la situation et plusieurs arrestations ont été effectuées, et notamment mise hors d’état de nuire du dangereux fuyard.

OKI FAOUZI
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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 15:56

 

Un trafic très rentable

LA DÉMOGRAPHIE GALOPANTE QUI SÉVIT ACTUELLEMENT DANS NOTRE PAYS POUSSE LA POPULATION À S’EXILER CONSTRUISANT AINSI DES MILLIERS DE BIDONVILLES DANS LES GRANDES VILLES DU PAYS. 

Effectivement une forte population rurale a fui les terres d’origine, notamment la campagne, à l’intérieur de laquelle une très pauvre catégorie de gens qui avaient trouvé refuge dans toutes les zones extra-muros des régions de l’est, du centre et de l’ouest. Choisissant ainsi de défigurer le paysage en acceptant un cadre de vie lamentable et dégradant. Ces milliers de familles s’entassent les unes sur les autres dans un taudis construit anarchiquement que la Nouvelle République a localisé à Bouzaroura, Chaiba, El Bouni, El M’haffer, Chapuis, Sidi Salem, Boukhadra et beaucoup d’autres endroits du chef-lieu de la wilaya de Annaba. soit, révèle-t-on, plus de 5 000 baraques réparties à travers 20 sites. La région de Boukhadra compte à elle seule plus de 700 baraques, voire habitations précaires. Pour ce qui concerne la localité de Sidi Salem, Chaiba à Sidi Amar, El Fakharine, Bouhdid et Pont Blanc à Annaba possèdent la plus grande partie du parc de bidonvilles à l’échelle de la wilaya, estimée à près de 3 000 baraques. indique-t-on auprès du DLEP. Les derniers chiffres font état dans ce volet de près de 20 0000 baraques implantées un peu partout à la périphérie de la ville. Au lieu-dit Pont Blanc, Chaiba, Bouzaroura, les baraques poussent comme des champignons, alignées dans un désordre sur des terres en forme de carré, fabriquées avec des barres de fer, des briques et des toitures en zinc et en tôles. Triste est vraiment le sort qui est réservé à leurs pauvres enfants qui sont malades dans la plupart des cas mais aussi privés d’école. Ces milliers de familles ne peuvent cependant prouver leur droit de propriété car elles ne possèdent aucun acte. Devant cet état désolant, le tissu urbain de la ville est caractérisé par une floraison incroyable de constructions illicites et la saga continue sans que des solutions salutaires ne soient apportées pour éradiquer ce phénomène. Aujourd’hui le moindre espace vital, la moindre poche sont envahis par des constructions hideuses qui défigurent l’ensemble de la ville. il n’en demeure pas moins que de nombreuses constructions pourtant interdites ont été autorisées en dépit des lois urbanistiques existantes. A ce sujet, il faut signaler qu’au début du mois d’avril dernier, plusieurs citoyens venant des zones avoisinantes se sont emparés de quelques lots de terrain situés dans les cités d’El Abtal et de Rym, dans la région ouest de la ville, pour procéder à des constructions anarchiques dans le but de les revendre par la suite. Certainement le respect de la réglementation en matière d’urbanisme est du ressort de l’inspecteur de l’urbanisme qui doit intervenir dès qu’un cas d’infraction est signalé et une fois son PV d’injonction établi et l’arrêt immédiat des travaux ordonné, le maire ordonne par arrêté la démolition. Nous nous sommes rapprochés de certains occupants dans quelques cités de la wilaya où ceux qui résident depuis 3 et 5 ans nous ont fait savoir que chaque hiver leur fait peur et ils font l’impossible pour résister dans une grande misère et saleté. « Nous avons peur pour nos petits enfants victimes du système ! Comment voulez-vous qu’on vote? Et voter pour qui d’ailleurs ? Mais regardez vous-même nos conditions de vie ! La situation se dégrade de jour en jour et je ne peux rien faire pour sortir mes enfants de cet endroit maudit ! » Nous a confié l’ air désespéré et avec une réelle rancœur un père de famille qui n’a qu’une seule idée en tête : se ravitailler en gaz butane et en eau potable avant la tombée de la nuit. Nous avons été stupéfait de remarquer de petits enfants déambuler pieds nus dans la boue, risquant de contracter des maladies graves par faute d’assainissement. Les eaux usées coulent en effet à ciel ouvert, favorisant ainsi l’apparition d’épidémies. Les gens passent leur temps à trimballer des jerricans d’eau, faisant ainsi des allers-retours plusieurs fois par jour. Dans ce contexte, il faut noter que dans les 22 000 baraques enregistrées vivent près de 170 000 personnes pour 20 000 familles. Pourtant, indique-t-on, des milliers de logements neufs ont été distribués à Sidi Salem, Boukhadra, Rym, Annaba... afin d’éradiquer ce gros problème épineux. une enquête réalisée dans la commune de Boukhadra a relevé que plusieurs logements, locaux commerciaux et lots de terrain ont fait l’objet de désistement en contrepartie de fortes sommes d’argent. Les conclusions de cette enquête iront probablement sommeiller aux archives comme les précédentes car impliquant quelques anciens élus et de hauts responsables. Soit plus de 1 960 logements pour 24 000 demandes de citoyens ont été libérés durant le début de l’année 2011 tout en procédant à la démolition de ceux qui occupaient des habitations précaires. Les baraques se vendent comme des petits pains La cité des 187 logements Bouhdid connaît actuellement une réelle extension des baraques et bidonvilles qui sont implantés aux alentours des immeubles dont les locataires sont des cadres supérieurs, policiers et magistrats. Certains habitants de cette cité nous ont rapporté des informations, que nous avons vérifiées, sur la grande pagaille qui règne depuis des mois dans cette région, indique- t-on. Les constructions précaires ne cessent de se développer dans un espace boisé qui est censé être protégé par la Direction des forêts de la wilaya d’Annaba. Cette dernière n’ignore pas la gravité de la situation, mais reste apparemment impuissante face à des personnes décidées à envahir toute la zone montagneuse avoisinante en construisant des baraques alimentées à partir des poteaux électriques. D’autres baraques ont été aménagées pour servir de lieu de débauche. Des arbres ont été abattus dans le but de dégager des espaces pour construire de nouvelles habitations précaires dont, nous révèle-t-on, le prix a augmenté pour passer, selon les informations en notre possession, de 18 à 30 millions de dinars. Notons que l’insécurité est devenue dans cette cité de la périphérie de la ville un vrai problème pour les habitants et leurs enfants qui ont peur de s’aventurer à l’extérieur. C’est devenu un fonds de commerce pour des gens qui pensent à s’enrichir loin du fisc. Ces derniers trouvent toujours des acheteurs qui sont parfois des familles venant d’autres wilayas cherchant à s’installer à Annaba par tous les moyens. Il semblerait que le programme d’éradication de l’habitat précaire tracé par le chef de l’Etat est loin d’être pris en considération par certaines autorités locales pour remédier cet état de fait désolant. Il est nécessaire que le wali ordonne des mesures dissuasives pour mettre un terme à ce laisser- faire.

OKI FAOUZI
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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 17:46

ENQUETE

                          TRAFIC D’ARMES A FEU A L’EST :

                             DES ACTIVISTES NEUTRALISES

Cette fin du mois de janvier 2014 n’a pas été un RS c'est-à-dire rien n’a signalé mais plutôt une bonne capture pour les éléments de la police judiciaire de la wilaya d’El Taref qui ont réussi après une minutieuse filature à arrêter un gang de trafiquants armés composés de 3 individus âgés entre 20 et 50 ans originaires de la wilaya de Annaba qui activaient dans les villes de Skikda , El Ta ref et Annaba pour voler des véhicules en usant d’armes à feu achetés auprès de trafiquants d’armes liés à leurs activités criminelles . A-t-on appris auprès de sources concordantes . les policiers qui ont agi sur la base d’informations ont pu mettre la main sur ces trois présumés auteurs de plusieurs vols de voitures et trafic d’armes , ces derniers ont été arrêtés en possession d’un pistolet de calibre 16 mm , 10 cartouches , un faux permis de conduire et des épées divers dimensions . informe-t-on . le gang de malfrats a été présenté devant le parquet de justice d’El Taref pour être jugés . Dans ce contexte il est à souligner que durant l’année 2013 , la gendarmerie nationale a traité 02 affaires de trafic d’armes à feu impliquant huit individus étrangers qui ont été pris en flagrant délit de possession de 30 armes de calibre 5,5 mm , 15 jumelles de vue , 03 armes de chasse et 4 cartouches . Ces trafiquants se sont infiltrés sur le territoire national à bord d’un camion chargé d’armes . outre , des informations fraîches communiquées ces dernières 48 heures font état d’une course poursuite déclenchée entre trafiquants a eu lieu dans cette région frontalière de l’Est sur l’axe routier de la commune d’El Chatt . c’est en effet une voiture de marque BMW portant une plaque d’immatriculation tunisienne conduite par une femme accompagnée par ses complices fuyant à toute allure deux autres véhicules une 207 et une Peugeot 208 à bord desquelles se trouvaient des personnes armées d’un pistolet automatique . la poursuite s’est achevée à quelques mètres de la sortie de la ville sur la route menant à Boukhmira quand les services de sécurité ont coincé les auteurs qui semblent être des trafiquants d’armes et de drogues en possession de 6 kilos de kif et des pistolets . indique-t-on .            

 

 

 

                   LES TRAFIQUANTS D’ARMES A FEU UTILISENT

                                  LA BANDE FRONTALIÈRE EST

Des informations  communiquées par la gendarmerie nationale d’El Taref faisaient état d’arrestation de deux trafiquants d’armes capturés en janvier 2012  dans un barrage dressé au chef lieu de commune d’El Ayoun  .or, les éléments de la gendarmerie ont appréhendé dans un barrage de routine une voiture suspecte abord de laquelle deux personnes qui faisaient un trafic d’armes à feu . Après une fouille minutieuse du véhicule il a été découvert un kalachnikov et quelques centaines de cartouches de fusils de chasse , les malfaiteurs ont été  arrêtés sur place . A-t-on appris de sources sécuritaire . Sur base de renseignements la police de son coté a frappé fort grâce à une perquisition qui a permis une saisie de deux fusils de chasse et trois cents cartouches dissimulées chez des trafiquants habitants la wilaya d’El Taref qui ont été présentés devant le parquet  . informe-t-on . Dans cette optique il faut rappeler qu’au novembre dernier un réseau de trafiquants d’armes à feu fut neutralisé  au port d’Annaba par les services de la douane qui ont durant une fouille des passagers venant de la France à bord du bateau El Djair 2 appréhendé un immigré qui était en possession d’une arme à feu avec quelques minutions il avait tenté de les faire introduire en Algérie. L’individu dont l’identité reste inconnu  originaire semble-t-il d’une wilaya de l’Est avait été arrêté par la police pour un interrogatoire poussé. Devant cet acte, les brigades de police et de la douane ont multiplié leurs opérations de contrôle au niveau du port afin de pas laisser échapper autres infiltrations que ce soit drogue , arme , argent, or . Souligne-t-on. Cette opération réussi vient juste après celle qui a eu lieu il y’à quelques jours avant dans la localité de Sidi Salem distante de 5 kilomètres de Annaba quand les éléments de la gendarmerie relevant de la section des recherches ont reçu des informations sur deux personnes qui sont mouillées dans le trafic d’armes légères notamment des pistolets. Agissant sur informations, les enquêteurs ont alors réussi à mettre hors d’état de nuire ces deux trafiquants en possession de deux pistolets dans cette localité populaire. A-t-on appris. A ce sujet il faut signaler que partout dans la ville d’Annaba à chaque coin des rues nous avons remarqué chez de nombreux marchands en noir la vente incroyable de toutes sortes d’armes banches de fabrication chinoise. Une variété de lames impossible à imaginer mises en vente durant la période de laid El Adha . Sur le trottoir de la rue Émir Abdelkader seule des centaines d’étals de vente de couteaux à crans d’arrêt et autres genres d’armes tranchantes ainsi que des sabres très dangereux étalés aux citoyens . Il n’y a qu’à se servir et c’est de là que presque tous les jeunes délinquants portent sur eux des couteaux qui s’en servent dangereusement au cours des bagarres et agressions sur des citoyens. Un véritable appel à la violence qui de nos jours est devenue omniprésente dans les quartiers de la wilaya en question. Bien que le port d’armes blanches est passible d’une peine de prison allant de 6 à 2 ans ferme.  

                      DES TRAFIQUANTS D’ARMES ET DE MUNITIONS

                               CONDAMNES A CINQ ANS DE PRISON

                                                                

 Une affaire de trafic d’armes et de munitions a été traitée par le tribunal criminel d’Annaba  en 2010 mettant en cause trois trafiquants répondant aux initiales de H. S. T. A. et H. M. originaires de l’est du pays qui avaient été arrêtés par les services des gardes-frontières le 18/9/2007 à bord d’un véhicule de marque Peugeot 405. Une fouille minutieuse fut effectuée par ses mêmes services qui avait permis de trouver dans la malle une quantité de 4 100 cartouches dont 3 578 de calibre 16 et autres de calibre 12 ainsi qu’un fusil de chasse, 100 cartouches vides, 6 kg de plomb et 40 capsules, apprend-on de sources judiciaires.

Le conducteur une fois capturé avait avoué à la gendarmerie nationale avoir reçu une somme d’argent de 20 millions de centimes d’un certain individu T. A. résident dans la localité de Benazouz à Skikda pour lui faire parvenir des sacs empaquetés et récupérés sur la bande frontalière Algéro tunisienne. Les enquêteurs de la gendarmerie avaient relié les relations et les contacts entre les détenus grâce à leurs appels téléphoniques qui avaient conduit à leur association dans un trafic d’armes, a indiqué l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation. Au procès, les détenus avaient nié les faits alors que le procureur général avait

dressé un sévère réquisitoire contre eux. A la fin de l’audience, la cour a condamné H. S. et T. A. à cinq années de prison tandis que H. M. avait écopé de quatre ans d’emprisonnement ferme.

 

 

                                                                                     PAR OKI FAOUZI

 

 

 

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 17:45

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