tunisie

Moncef Marzouki : «Je ne démissionne pas de mon poste, j’y suis, j’y reste»

Le chef de l’Etat tunisien, Moncef Marzouki, a exclu dimanche dernier dans une interview accordée à Al-Wataniya 1, sa démission à la tête de la présidence de la République.

Le président a expliqué son engagement envers son pays pour continuer à s’occuper des dossiers de l’armée, de la sécurité et d’inciter au dialogue national derrière les rideaux. Par ailleurs, Il a affirmé qu’il ne démissionnera pas pour aller faire sa campagne électorale, comme d’aucuns le lui suggèrent. «Je démissionne et après, où est-ce qu’on va trouver un président pour quatre mois ?», s’est-il interrogé. Il a réitéré qu’il s’acquittera de sa tâche jusqu'à la dernière minute et qu’il ne transmettra ses fonctions qu’à un président élu. Moncef Marzouki a ajouté aussi que lorsque le code électoral sera adopté et que la situation politique serait bien clarifiée, il pourra à ce moment se prononcer sur sa candidature aux prochaines présidentielles. Le président de la Eépublique a dit que la présidence appuie le gouvernement de Mehdi Jomaâ comme elle a appuyé les gouvernements de Hamadi Jebali et Ali Laâridh. Il a plaidé pour l’accélération de la tenue des élections présidentielles, législatives et municipales. «Au mois de septembre, nous devons avoir un président et un gouvernement, et en octobre nous devons avoir de nouveaux conseils municipaux», a-t-il argumenté. Ce dernier a fait savoir qu’il ne faut pas trop exercer de pressions sur le nouveau gouvernement car le plus important c’est de ne pas tenir à la révision des nominations mais à l’efficience de l’action gouvernementale. Pour Merzouki, l’idée du terrorisme qui semble à ses yeux un phénomène facile à exterminer ignorant l’impacte réel sur la sécurité du pays est une problématique qui se trouve d’ores et déjà face à une police et une armée qui selon lui, ont retrouvé leur efficience pour lutter contre ce terrorisme estimant ainsi que le problème n’est pas uniquement sécuritaire mais il s’agit de lutter contre la criminalité, la pauvreté et la drogue. Enfin il appelle les imams et les penseurs à jouer leur rôle et à expliquer l’absurdité du terme tyran voire taghout , un terme par lequel les groupes fanatiques désignent les forces sécuritaires. L’Italie accorde un crédit de 73 millions d’euros pour les PME tunisiennes   Une nouvelle ligne de crédit de 73 millions d'euros a été accordée par l'Italie pour les petites et moyennes entreprises (PME) tunisiennes. L'Italie accorde une nouvelle ligne de crédit de 73 millions d'euros en faveur des PME tunisiennes. Le projet émane de la division pour l'immigration d'Italia Lavoro, en collaboration avec l'Agence nationale pour l'emploi et le travail indépendant (Aneti) et la Chambre tuniso-italienne de commerce et d'industrie (CTIC), ainsi que l'agence tunisienne de coopération technique et le bureau de coopération italien. Selon les dernières informations, les ressources de ce dernier crédit seront utilisées pour l’acquisition d’équipements productifs neufs, des licences industrielles d’origine italiennes auprès des fournisseurs italiens. Devant cette importante aide financière, les propriétaires des moyennes et petites entreprises peuvent donc utiliser 35% du total du crédit pour l’acquisition de matériels neufs d’origine tunisienne sans pour autant passer par un intermédiaire italien. Les indications précisent que les crédits octroyés dans cette option sont réservés aux PME privées actives dans le secteur de l’industrie à l’exception note-t-on de l’industrie de l’armement, l’agriculture, la pêche, la sylviculture et des services financiers, commerciaux et touristiques.      Quelques activités touristiques entreront cependant dans le cadre des crédits octroyés par l'Italie, tels que l'agritourisme, les pensions familiales, les hôtels et les activités entrepreneuriales liées au tourisme éco-culturel. Pour ce qui concerne des conditions du crédit : celles-ci sont favorables avec un taux d’intérêt de 2,5% pour les prêts en euro et de 4,5% pour les prêts en dinar tunisien. La période de remboursement est de 10 ans maximum. Dangeureux terroristes capturés par les services de sécurité Un communiqué a été rendu public par le ministère de l’Intérieur tunisien le 24 février 2014 faisant état d’une opération réussite effectuée par les unités de lutte anti-terroriste composées de la garde nationale et la police qui ont neutralisé 11 terroristes dont un groupe de 5 individus arrêté au gouvernorat de Jendouba et six autres au gouvernorat de Kesserine. Le ministère appelle tous les citoyens de ce pays à informer les autorités en cas de mouvements suspects dans ces zones toujours insécurisées.

Oki Faouzi