les démenageurs

A peine sortis de prison, des cambrioleurs dévalisent une maison

A PEINE SORTIS DE PRISON, DES CAMBRIOLEURS RÉCIDIVISTES REPRENNENT LEURS ODIEUSES ACTIVITÉS. DE NOS JOURS, AUCUN FOYER N’EST À L’ABRI DES VOLS DE CES «DÉMÉNAGEURS» SANS FOI NI LOI, CAPABLES DU PIRE.

A propos des vols, les logements sont les plus recherchés et les plus atteints par rapport aux commerces, aux véhicules et aux garages. Les pilleurs préparent soigneusement leur plan d’exécution et lorsqu’ils ont suffisamment d’informations sur leur cible, ils guettent alors le départ des propriétaires avant de passer immédiatement à l’action. Les cambrioleurs récidivistes répondant aux noms de R. Salim originaire de Annaba, âgé de 25 ans, chômeur de son état, et son complice M. Rabeh, un jeune de 22 ans, demeurant à El-Hadjar, sont accusés de vol par effraction. La genèse de cette affaire remonte à la journée du 20 août 2013 au lieu dit El- Bouni lorsque les deux détrousseurs ont décidé de passer à l’action en cambriolant le domicile d’un certain H. Sabri, sis dans ladite commune. Une fois rassurés que les lieux étaient déserts, les cambrioleurs n’ont pas hésité à fracturer la fenêtre de la maison à coups de pied pour pénétrer à l’intérieur avec l’objectif de s’approprier tous les objets de valeur, à savoir une chaîne en or, un téléviseur, une chaîne stéréo et un lecteur DVD. Ainsi, ils ont fait main basse sur tout ce qui leur tombait sous la main et sitôt leur forfait accompli, les malfaiteurs ont pris la fuite. Le lendemain, les voleurs ont vendu tout le butin par étape avant d’être arrêtés par la police de la ville. Présentés devant le magistrat instructeur, puis devant le tribunal correctionnel, lors de leur procès, l’accusé principal a nié tous les faits depuis son interpellation alors que son complice, Rabeh avoua tout. «Pourquoi as-tu accepté de voler avec lui ?», l’interrogea le juge. «Je ne sais pas ce qui m’a pris ce jour-là, et je regrette mon acte», répondit l’accusé à mi voix avec remords. Le plaignant, lui, a certifié à la cour qu’il n’a récupéré que son téléviseur et il réclame d’être dédommagé de ses objets volés. A la fin des débats, le procureur de la République a dressé un réquisitoire sévère pour l’emprisonnement des deux accusés. Après délibérations, le verdict du jury fut rendu en condamnant les détenus à deux ans de prison ferme et 5 000 dinars d’amende.

 OKI FAOUZI