Le bureau régional du Rassemblement pour la culture et la démocratie d’Annaba a rouvert ses portes pour accueillir un nombre important d'adhésions et de réadhésions afin de renforcer ses rangs dans la région d’El Taref et d’Annaba.
Selon son président délégué Zoubir Oubernine, un ex-correspondant du journal le Matin, ce parti politique qui compte déjà de nombreuses voix veut se positionner dans une bonne posture lors de sa participation dans les prochaines élections locales . Soulignons, par ailleurs, que le président du RCD, Mohcine Belabes, dans son intervention durant le conseil national du 7 septembre 2012, avait évoqué le remaniement ministériel opéré qui a posé plus de questions qu’il ne donne de réponses. Attendre quatre mois pour nommer comme coordinateur du gouvernement un ministre qui était déjà en place et maintenir dans les mêmes fonctions les ministres qui ont géré des départements où la crise a été le plus ressentie souligne la persistance dans le renouvellement de l’échec. Selon lui, c’était un réel échec dans le traitement de la situation sécuritaire en plus de l’augmentation de la délinquance, comme aussi dans la gestion des finances avec comme résultat une inflation en croissance et une dépréciation du dinar, dans le développement d’une économie créatrice de richesses, et dans la prise en charge des problèmes sociaux avec une augmentation de la contestation chez de larges catégories sociales. La reconduction et le rappel de ministres cités dans les affaires de corruption de l’autoroute Est-Ouest, Khalifa et des médicaments est une confirmation de la stratégie de gestion du pays par le chantage, la soumission et la corruption. Le représentant du RCD a mis l’accent sur une certaine exception dans le milieu de la politique provoquée par des politiques algériens comme il a été remarqué que les premiers mois qui ont suivi les élections sont marqués par l’inaction, l’immobilisme et l’irrésolution alors que les gouvernements dans d’autres pays lancent l’essentiel des projets contenus dans leurs programmes dans les trois mois qui suivent l’élection. Cependant, il faut savoir que la chute des prix du baril de pétrole, la flambée des prix et l’inflation galopante sont annonciateurs d’une forte augmentation du taux de chômage et même les travailleurs qui ont encore la chance de bénéficier d’un salaire sont de plus en plus soumis à des désordres qui les amènent légitimement à manifester leur inquiétude quant à la sauvegarde de leur emploi. Peut-on laisser la gestion des affaires de la collectivité locale à des individus qui ont montré leur absence de motivation militante et leur tentation à servir de levier au pouvoir qui utilise les structures de l'Etat pour menacer et soumettre les citoyens qui revendiquent leur droits ? C’est impossible.
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