crime horrible

ANNABA / TRIBUNAL CRIMINEL

                       DANS UN ÉTAT DE DÉMENCE IL TUE SON

                              AMI DE 93 COUPS DE COUTEAU

La cour d’assises d’Annaba siégeant en sa session criminelle 2012 a jugé ce lundi 5 /11/21012 la plus diablesse affaire commise dans le monde de la criminologie. C’est en effet un homicide volontaire avec préméditation dont l’auteur est le nommé krachiya Ayachi originaire de la wilaya de Guelma, agent de sécurité de son état et âgé de 42 ans. Le prévenu qui avait décidé selon les informations judiciaire d’emmener sa victime répondant au nom de Mihoubi Med Lamine 20 ans de Guelma à Annaba précisément dans un bar restaurant les palmés situé sur la plage de Toche pour consommer quelques boissons alcoolisées en cette journée du 22 septembre 2010. Certainement après avoir consommé une petite quantité de kif, les deux copains se sont rendu à l’endroit prévu vers 1 heures de l’après midi comme l’a confirmé le patron du bar pour rester en compagnie de deux entraineuses jusqu’à 22 heures et là ils avaient consommé 4 bouteilles de vin avec un plats à manger et 6 bières. Ivre mort, les deux individus sont sortis normalement et une fois arrivé au parking,  à cause d’une histoire d’argent qu’il devait à son copain , le meurtrier s’acharna sur sa victime avec une lame tranchante pour lui enfoncer 93 coups de couteau dont 9 coups en plein cœur jusqu’à mort s’en suive. Le médecin légiste avait confirmé l’existence de la lame de l’arme implantée toujours dans le cœur du défunt. Informe le président de la cour Mr Moumene. Dans sa crise de démence, le mis en cause laissa pour mort sa victime puis se dirigea vers le centre ville avec ses vêtements tachés de sang pour se rendre aux services à la police. Durant son procès, il n’a pas arrêté de dire qu’il était totalement inconscient le jour du meurtre. « Pourquoi as-tu commis ce crime ? Pour quelle raison tout cet acharnement sur la victime et quelle est la vraie raison qui t’as poussé à le tuer de cette horrible manière ? » Lui lança le juge calmement. Appelé à la barre, Mr Mihoubi Med Arebi , père de Med Lamine avec des larmes aux yeux montra une photo de son fils aux jury puis il argua « ce personnage devait de l’argent à mon fils pour une histoire de carte jaune ! Et à cause d’un peu d’argent on assassine une personne de cette façon ! C’est diabolique ! » Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public exigea des circonstances exténuantes en soulignant que c’était une réaction disproportionnée aggravée par l’état de l’ivresse qui avait conduit au crime puis il réclama une lourde sentence la peine capitale pour son auteur. La défense de son coté n’a pas réfuter les accusations portées à l’encontre de son mandant et demanda des circonstances atténuantes. Au terme de l’audience, le jury revient de la chambre des délibérations pour prononcer par la voix de son président son verdict : la peine capitale.     

                                               PAR OKI FAOUZI