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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 21:47
Le célibat, une fatalité pour les uns, un choix pour les autres

SELON CERTAINS CHERCHEURS ET EXPERTS DES ÉTUDES DÉMOGRAPHIQUES, UN RECUL DE L’ÂGE DU MARIAGE A ÉTÉ ENREGISTRÉ CES DERNIÈRES ANNÉES. LES ALGÉRIENS SE MARIENT EN MOYENNE À 31 ANS ET LES ALGÉRIENNES À 27 ANS, SOIT INDIQUE-T-ON UNE TRANSITION DÉMOGRAPHIQUE QUI EST ACTUELLEMENT CARACTÉRISÉE PAR UN NET RALENTISSEMENT DU RYTHME D’ACCROISSEMENT DE LA POPULATION DEPUIS L’AN 2000. 

Selon des chercheurs de l’Institut national d’études démographiques, un changement de comportement est constaté ces dernières années concernant le mariage où beaucoup de jeunes gens en âge de fonder un foyer restent préoccupés par la recherche d’un emploi. Toutefois, la crise de logement constituant un facteur aggravant est souvent avancée comme la cause principale du recul de la nuptialité, ainsi, les fiancés se retrouvent contraints de retarder leur union. «Pour l’instant, je ne suis pas tenté par le mariage, je préfère d’abord réussir dans mes études, cela me permet de rester indépendante et d’affronter toutes les situations de la vie y compris en cas d’échec dans la vie conjugale si un jour je me marie !», nous dira une jeune fille questionnée sur le sujet . Et à un autre de répliquer : «je travaille pour un salaire de misère, nous sommes une famille nombreuse et mon souci pour le moment est de subvenir aux besoins de mes parents, je ne vais pas obliger mon père à vendre notre maison pour faire face aux dépenses de mon mariage.» Une réalité amère pour des milliers de citoyens aux revenus limités. Le problème de logement, le chômage important et la scolarisation des femmes sont certainement responsables de cette situation, où on compte 65% hommes célibataires contre 60% de femmes. Il est signaler que des centaines de mères célibataires enfantent chaque année pour abandonner leurs enfants dans les pouponnières. Avec des conditions socio- économiques difficiles, le célibat et les fléaux sociaux comme la prostitution et la baisse de la natalité avec un vieillissement de la population, ne seront que plus importants, souligne-t-on. A noter que le célibat est vécu avec amertume par les uns et sans complexe par les autres , contrairement dans les villes où le célibataire passe inaperçu.Dans les villages, le garçon et la fille ne peuvent échapper au mauvais regard de la société qu’ils doivent quotidiennement affronter.

OKI FAOUZI
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