arcelor mittal

Recours à une grève générale à partir du 11 septembre

CE N’EST PAS LA PREMIÈRE FOIS, NI LA DERNIÈRE, QUE LE COMPLEXE SIDÉRURGIQUE EST FRAPPÉ PAR LES GRÈVES MULTIPLES PARALYSANT LA PRODUCTION D’ACIER DANS LA RÉGION EST DU PAYS ; AUJOURD’HUI, LES 5 000 TRAVAILLEURS RELEVANT DES DIFFÉRENTES UNITÉS DE PRODUCTION DE L’USINE D’ARCELORMITTAL ONT RÉPONDU MASSIVEMENT DEPUIS LA JOURNÉE DU 2 SEPTEMBRE 2013 AU VOTE QU’AVAIT EXIGÉ LEUR SYNDICAT À LA SUITE D’UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE TENUE LES DERNIÈRES HEURES.

En effet, tous les votants se sont exprimés pour la grève inévitable à la suite de l’annonce, indiquent certains syndicalistes, des résultats décidés semble-il par le bureau syndical de l’entreprise en question. Le conflit qui oppose depuis longtemps le syndicat à la direction générale du complexe est le fruit, souligne-t-on, d’une gestion trop critiquée par des employés et syndicalistes qui avaient fait part d’une certaine dégradation de leur société avec une insatisfaction sur leur plan socioprofessionnel. Ainsi,, la décision a été prise par le syndicat après un référendum soutenu par tous les travailleurs qui ont décidé d’aller jusqu’au bout de leurs revendications en répondant à une grève générale et illimitée à partir du 11 septembre prochain. D’autre part, la direction générale choquée et perturbée par l’avancement de la situation, tout en craignant une paralysie totale de l’usine, a aussitôt proposé aux membres du bureau syndical une augmentation de 10% à 16% contre une signature d’une trêve sociale et une revalorisation de la prime de panier à 350 DA. Cette subite proposition a été catégoriquement rejetée par l’ensemble des décideurs du mouvement de grève ayant opté pour une satisfaction globale d’une plateforme revendicatrice de 13 points dont l’augmentation des salaires de base à 30%. On révèle que depuis l’année 2009, les demandes d’augmentations et les droits salariaux des employés revendiqués par les syndicalistes n’ont jamais atteint le seuil mettant en bon accord les deux parties de la société sidérurgique d’El-Hadjar de Annaba. Devant cet état de fait critique, comment donc les dirigeants peuvent-ils trouver un arrangement accepté afin d’éviter immédiatement cette prochaine grève néfaste à la production d’acier ?

OKI FAOUZI