Lancement d’une fusée porteuse et poursuite de son programme défensif
L’Iran qui vient de lancer jeudi 27 juillet 2017 une fusée porteuse Simorgh de fabrication nationale a provoqué des réactions de la part des États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne qui ont condamné ces actes, sous prétexte d’une violation de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. Selon M.Qassemi, Téhéran estime que le programme n'est pas dirigé contre d'autres pays et ne saura donc susciter de préoccupations. Il serait nécessaire pour une mise en garde contre une éventuelle agression contre l’Iran.
De son coté la porte-parole du département d'État américain Hether Nauert a déclaré que Washington considère que le tir d'un lanceur, procédé par la République islamique d'Iran, est une provocation et un geste contraire à la résolution émise par le Conseil de sécurité de l'ONU. «Nous qualifions ceci comme une violation de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, aussi comme une action provocatrice qui torpille la sécurité et la prospérité dans la région et dans le monde entier», a-t-elle annoncé. L’Iran a testé avec succès son nouveau lanceur Simorgh destiné à l'envoi de satellites dans l'espace. Selon la télévision iranienne, le Simorgh est en mesure de placer un satellite pesant jusqu'à 250 kg sur une orbite à 500 km.
Le test a été effectué depuis le centre spatial Imam Khomeini et a marqué la mise en service de ce dernier. Ainsi, le tir de ce lanceur inaugure la mise en service de ce cosmodrome iranien portant le nom du leader de la révolution islamique de 1979.
La télévision précise en outre que le Simorgh est en mesure de placer un satellite pesant jusqu'à 250 kg sur une orbite à 500 km. Par ailleurs la chaîne de télévision CNN avait fait savoir que Téhéran envisageait d'envoyer dans l'espace un satellite.
Dans ce contexte il est à souligner que Téhéran a prévu de concevoir un nouveau type de missile, le Sayyad 3, capable d'atteindre l'altitude de 27 kilomètres et de parcourir une distance de 120 kilomètres, a annoncé samedi le ministre iranien de la Défense Hossein Dehghan. Ce missile pourra servir à la défense anti-aérienne contre des avions, des drones, des missiles de croisière et des hélicoptères, a précisé le ministre de la Défense. L'annonce de la fabrication d'un nouveau missile survient dans le contexte de tensions entre le pays et les États-Unis, qui ont imposé les nouvelles sanctions économiques à Téhéran en raison de son programme de missiles balistiques.