Washington s’inquiète de la montée de Daech en Libye, au Yémen et en Arabie Saoudite

La première stratégie américaine est de lutter contre toutes les sources de financement de la branche de l’Etat islamique en Irak, Syrie, Libye et Yémen

Selon les dernières informations du Pentagone, Washington s'inquiète de la montée en puissance de l'EI dans trois pays. Les Etats-Unis ont annoncé le 19 mai l'inscription sur leurs listes noires du terrorisme les branches du groupe Etat islamique (EI) en Libye, Arabie saoudite et Yémen.
Des mesures administratives du département d'Etat américain prévoient des sanctions contre des ressortissants étrangers qui ont perpétré ou risquent de commettre des actes terroristes menaçant la sécurité des citoyens américains. L'EI en Libye, et les branches du groupe ultra-radical armé en Arabie saoudite et au Yémen, sont inscrites sur une autre liste américaine, celle des terroristes internationaux.

Ces organisations et leurs membres sont soumis à un régime de sanctions et de pénalités et tout ressortissant américain a l'interdiction d'apporter un soutien matériel ou des ressources ou encore de réaliser des transactions financières avec ces groupes. D’après certaines informations, le département d'Etat a annoncé que ces branches avaient été créées en novembre 2014 lorsque le chef de l'EI, Abou Bakr al-Bagdadi, avait annoncé qu'il acceptait les serments d'allégeance de combattants au Yémen, en Arabie saoudite et en Libye.
Les trois branches de l'EI y ont perpétré de nombreux attentats meurtriers notamment des attentats suicide en mars 2015 au Yémen (120 morts) et l'enlèvement et l'exécution de 21 Egyptiens coptes en Libye. De ce fait le Trésor américain a par ailleurs annoncé des sanctions contre six individus soupçonnés de financer les groupes Al-Qaïda, Front al-Nosra, Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) et l'Etat islamique.
«Le Trésor reste déterminé à prendre des mesures agressives contre les financiers de l'EI et d'Al-Qaïda», a souligné dans un communiqué de son ministère Adam Szubin, sous-secrétaire au Trésor pour le terrorisme et le renseignement.

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